« Le collectionneur » – Fiona Cummins
Titre : Le collectionneur
Auteur : Fiona Cummins
Editeur : Slatkine & Cie
Format : numérique
Nombre de pages : 528
Dates de lecture : 04/11/2024 – 20/11/2024
4e de couverture / Résumé éditeur :
Le collectionneur mène une double vie. Monsieur Tout-le-monde dans l’une, il est, dans l’autre, le gardien d’un musée secret qu’ont constitué son père et son grand-père avant lui, une collection d’ossements humains. Les collectionneurs cherchent toujours la rareté, l’objet unique. Et il y a à Londres deux enfants atteints d’une maladie génétique orpheline qui fait se dédoubler les cartilages puis pousser les os jusqu’à l’étouffement, la maladie de l’homme de pierre.
Mon avis :
C’est un roman que j’ai peu vu passer sur les réseaux sociaux et je dois reconnaitre que j’ai été intriguée par la quatrième de couverture et le visuel.
Malgré des longueurs, notamment dans la première moitié, j’ai apprécié cette lecture. Je m’attendais également à beaucoup plus de noirceur. Certes, il y a le collectionneur et sa collection pour le moins inhabituelle mais il est aussi beaucoup question de la psychologie des différents protagonistes et de leurs relations au sein de leur famille.
L’auteure s’attarde sur les ressentis des parents face à la maladie des enfants, à leur disparition, aux conséquences que tout cela a sur eux dans leurs liens avec les autres. On a aussi cette enquêtrice qui ne se remet pas d’un drame qu’elle a vécu et qui cherche à tout prix à retrouver non seulement les deux enfants enlevés mais également à résoudre une ancienne disparition. Et puis, il y a le collectionneur. Cet homme fait froid dans le dos tout comme ce qui l’a amené à cette collection.
Le petit Jakey est particulièrement attachant. Souffrant de la maladie de l’homme de pierre, une maladie dont je n’avais jamais entendu parler, ce petit garçon est incroyablement courageux.
Les chapitres centrés sur les familles ralentissent le rythme de l’histoire tout en apportant de l’émotion mais au final ils desservent un peu l’intrigue de par leur trop grand nombre qui casse le rythme.
Il y a également de nombreuses invraisemblances et facilités, notamment pour ce qui est de la fin. Néanmoins, une suite existe et je pense que je la lirai parce que j’ai envie de savoir comment cette affaire va se conclure.