« …et avec votre esprit » – Alexis Laipsker

« …et avec votre esprit » – Alexis Laipsker

Titre : …et avec votre esprit
Auteur : Alexis Laipsker
Editeur : Michel Lafon
Format : numérique
Nombre de pages : 337
Dates de lecture : 29/10/2024 – 03/11/2024

4e de couverture / Résumé éditeur :
Les esprits les plus brillants de la planète sont kidnappés. Machination, complot ou expérience scientifique ?
 » Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène ! « 
C’est sur ces mots de son assassin que, en pleine fac de Strasbourg, un Prix Nobel de chimie se voit férocement massacré et dépouillé – littéralement – de son cerveau. Quatre jours plus tard, dans la région lyonnaise, un célèbre physicien disparaît des radars.
Pour le lieutenant Vairne, pro du poker et obsédé de mathématiques, la probabilité qu’il s’agisse d’une coïncidence n’excède pas 15 %.
Probabilité que le carnage continue ? Sang pour sang…

Mon avis :
J’ai découvert Alexis Laipsker avec « Le mangeur d’âmes » que j’ai adoré et c’est tout naturellement que j’ai eu envie de découvrir ce qu’il avait écrit d’autre. Je n’avais pas vu que « …et avec votre esprit » était son premier roman, j’ai simplement pioché dans ma PAL un one-shot.

Mon ressenti est mitigé par rapport à ce roman. Cela commençait très bien avec une intrigue pour le moins curieuse et un début assez macabre. Cependant, arrivée au milieu du livre, mon intérêt à commencé à décroitre à cause du manque d’action, de l’impression de tourner en rond et du lien entre les deux enquêtes qui ne se fait pas.

La mise en bouche est savoureuse : un scientifique retrouvé assassiné sauvagement et dont on a prélevé le cerveau, puis d’autres éminents scientifiques qui disparaissent et réapparaissent avec un trou noir sur ce qui leur est arrivé pendant la période de leur disparition. Ces enquêtes sont menées par deux équipes différentes et les lecteurs que nous sommes comprennent rapidement qu’il y a un lien, sauf que pour elles, ce n’est pas le cas. Et c’est là où le bât blesse. Ce cher lieutenant Vairne est fait quand même partie de la DGSI. pourquoi n’a-t-il pas creusé un peu plus du côté du meurtre ?

Pour ce qui est des personnages, je les ai trouvé plutôt caricaturaux et pas assez creusés. J’ai eu l’impression que l’histoire mettait plus en avant le duo Simon Vairne/Marion Mastereaux que Cannelle Pourson dont le travail de recherche aurait mérité d’être plus approfondi.

Je n’avais, par contre, pas vu venir la conclusion de l’enquête, ce qui est un bon point.

Mais il s’agit d’un premier roman et le lire après « Le mangeur d’âmes » n’était certainement pas une bonne idée.

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