« Plus fort que la nuit » – Frédéric Lepage

« Plus fort que la nuit » – Frédéric Lepage

Titre : Plus fort que la nuit
Auteur : Frédéric Lepage
Editeur : Taurnada
Format : numérique
Nombre de pages : 378
Dates de lecture : 26/08/2024 – 13/09/2024

4e de couverture / Résumé éditeur :
En arrivant à New York, Lana Harpending, cavalière hors pair et nouvelle recrue de la police montée, ne s’attendait pas à tomber doublement amoureuse.
D’abord, de son camarade de patrouille, Paul, qui va se retrouver au centre d’une affaire criminelle effroyable. Mais aussi du cheval qui lui est attribué, un appaloosa nommé Éridan, caractériel selon la rumeur, et dont elle parvient peu à peu à gagner la confiance.
Bientôt, un secret terrifiant vient se glisser entre Lana et son cheval. Un secret qui, dévoilé, pourrait entraîner la mort d’Éridan.
Alors, elle va faire un pari fou, et tenter l’impensable.

Mon avis :
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Taurnada pour l’envoi de ce roman en service presse.

Si je devais qualifier ce roman, je dirais que c’est une très belle histoire d’amour entre une cavalière et son cheval. Le lien qui les unit tous les deux est fort et Frédéric Lepage le retranscrit très bien. J’aime beaucoup les chevaux et j’ai été touchée par l’histoire d’Eridan mais ce roman n’est pas ce à quoi je m’attendais d’où une certaine déception.

L’enquête policière passe au second plan et n’est qu’à peine survolée, notamment pour ce qui est de son dénouement. En fait, elle n’est présente qu’au début et à la fin, entre les deux, il n’est plus ou moins question que de Lana et de son cheval.

Habituellement, je trouve que les romans édités chez Taurnada sont de vrais page turner avec des chapitres courts et rythmés et je les dévore, sauf qu’ici, les chapitres sont longs, très longs et manquent de dynamisme. De plus, il y a, à mon goût, trop de détails et de description et en règle générale, cela me fait lire en diagonale et c’est ce qui s’est produit à certains moments ici.

L’auteur écrit bien et utilise un vocabulaire recherché (certains mots m’étaient même inconnus – et je ne parle pas du vocabulaire équin). Les descriptions des lieux sont là pour vous immerger dans les rues de New York mais, à mon sens, c’est trop poussé. J’apprécie le côté visuel de certains romans lorsque c’est rythmé et que cela vous donne l’impression d’être sur les lieux mais ici, cela ne me semblait pas nécessaire.

Ce roman pourra vous plaire si vous aimez les histoires traitant des liens entre les humains et les animaux et que les enquêtes policières ne vous intéressent pas plus que cela. En ce qui me concerne, la magie n’a pas opéré, je vous laisse donc vous faire votre propre avis.

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