Titre : Le bureau des affaires occultes
Auteur : Eric Fouassier
Editeur : Albin Michel
Format : papier
Nombre de pages : 368
Dates de lecture : 15/07/2024 – 01/08/2024

4e de couverture / Résumé éditeur :
Automne 1830, dans un Paris fiévreux encore sous le choc des Journées révolutionnaires de juillet, le gouvernement de Louis-Philippe, nouveau roi des Français, tente de juguler une opposition divisée mais virulente.
Valentin Verne, jeune inspecteur du service des moeurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime.
Car la science qui progresse, mêlée à l’ésotérisme alors en vogue, inspire un nouveau type de criminalité. Féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l’irrationnel, Valentin Verne sait en décrypter les codes. Nommé par le préfet à la tête du « bureau des affaires occultes », un service spécial chargé de traquer ces malfaiteurs modernes, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences.
Mais qui est vraiment ce policier solitaire, obsédé par la traque d’un criminel insaisissable connu sous le seul surnom du Vicaire ?
Qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ?
Qui est le chasseur, qui est le gibier ?

Mon avis :
J’avais ce roman dans ma Pile à Lire depuis un petit moment, il me semble que je l’ai acheté peu de temps après sa sortie en 2021., sans vraiment parvenir à me décider à le lire.

Nous nous retrouvons ici avec une enquête policière se déroulant dans un contexte historique bien précis. Je dois reconnaitre que je n’ai pas grand souvenir de ce que j’ai pu apprendre sur cette période au cours de ma scolarité. L’auteur, au moyen de notes, apporte des petites précisions au cours de la lecture , en toute honnêteté, j’en ai lu quelques-unes mais cela ne m’apportant rien, j’ai fini par nous plus en tenir compte (cependant, pour une personne qui s’intéresserait à cette période cela doit être très utile).

Le roman se présente sous forme de chapitres titrés ayant trait à l’enquête ainsi que certains ayant pour objet le journal intime d’un certain Damien (nous en saurons plus sur le personnage au cours de la lecture avec une révélation finale à laquelle je ne m’attendais pas).

Nous avons donc un jeune inspecteur, Valentin Verne, bien déterminé à débusquer le Vicaire qui voit son objectif quelque peu ralenti lorsqu’on lui demande d’enquêter sur un suicide dont les circonstances sont étranges.

L’histoire est bien construite et l’auteur bien documenté sans pour autant nous noyer sous les références historiques. Le roman se lit facilement, l’intrigue est intéressante. Cependant, concernant le fameux bureau des affaires occultes, je ne suis pas d’accord avec la 4ème de couverture car il n’en ai fait mention qu’à la toute fin. J’attendais vraiment autre chose de ce côté-là ainsi que du bandeau qui annonce « quand la science inspire le crime ». Le contexte historique est plus mis en avance que l’enquête ou plutôt les enquêtes en elles-mêmes.

Cela dit, j’ai beaucoup apprécié le personne de Valentin mais celui qui m’a le plus touchée c’est Damien que l’on ne connait qu’à travers ce qu’il nous dévoile dans son journal.

La fin pourrait paraitre frustrante car toutes les réponses ne sont pas données quant à certains événements (et puis il y a toujours cette quête du Vicaire) mais il s’avère que ce roman est le premier tome d’une série qui compte à ce jour 4 tomes. A charge pour le lecteur de poursuivre ou non l’aventure. En ce qui me concerne, même si j’aimerais en savoir plus, je pense ne pas aller plus loin. C’était une lecture agréable mais je n’ai pas envie de me lancer dans une nouvelle série.