Titre : Mémoire de feu
Auteur : Jean-Marc Dhainaut
Editeur : Taurnada
Format : numérique
Nombre de pages : 212
Dates de lecture : 08/07/2024 – 14/07/2024

4e de couverture / Résumé éditeur :
Âgé d’à peine 4 ans, le petit Damien raconte d’étranges histoires… Comme les souvenirs improbables d’une autre personne… Nullement inquiète, sa famille met ça sur le compte d’une imagination débordante et, avec le temps, l’enfant oublie tout de ces récits.
Mais un soir, à l’aube de ses 35 ans, quelque chose d’inattendu se produit : une étincelle fait ressurgir ce passé qui n’est pas le sien… Très vite, il est hanté par d’atroces visions dans lesquelles il assassine sauvagement des femmes…
A-t-il vraiment pu commettre ces horreurs dans une autre vie ?
Damien le croit, car une soudaine pulsion s’est réveillée : celle de tuer…

Mon avis :
Je tiens tout d’abord à remercier Joël des éditions Taurnada pour l’envoi du roman en service presse.

Jean-Marc Dhainaut est un auteur que j’ai découvert grâce à cette maison d’édition et dont j’apprécie l’écriture et les histoires où il est régulièrement question de surnaturel. Il alterne régulièrement entre les série et les one-shot. Ici, il nous propose un one-shot.

Avec Mémoire de feu, pas de fantômes et autres esprits qui cherchent à ce que la vérité soit dévoilée afin qu’ils puissent reposer en paix (enfin juste quelques petits fantômes pour faire peur au personnage principal), mais le thème de la réincarnation.

A la suite d’une expérience d’hypnose au cours d’une émission de télé, Damien est hanté par des visions tellement réalistes et une terrible envie de tuer son épouse. Ne comprenant pas ce qu’il lui arrive, il en parle à son psychiatre qui lui propose d’expérimenter à nouveau l’hypnose, mais cette fois-ci sous surveillance et dans un cadre fermé, afin de comprendre ce qui a bien pu se passer et ce qui est à l’origine de tout cela. Il aborde l’hypothèse de la réincarnation.

Au fur et à mesure que l’hypnose le fait régresser dans son passé, Damien expose des faits qui se sont déroulés au moment du débarquement en Normandie en juin 1944, alors qu’il se prénommait Kurt Wilson.

Pour tout vous dire, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire (mais ces derniers temps, la lecture et moi c’est un peu compliqué et j’ai besoin de reprendre un rythme normal ce qui ne devrait pas poser de problème en cette période de vacances). Cependant, Jean-Marc Dhainaut a construit son récit de façon à ce que vous souhaitiez malgré tout continuer à avancer dans l’histoire.

J’ai beaucoup aimé le travail de recherche de l’auteur et le fait qu’il aborde les points sombres de la libération avec des faits peu reluisants commis par les soldats américains, faits qui sont régulièrement occultés (les libérateurs étaient les gentils, les occupants les méchants et il ne faut pas ternir l’ image des premiers). Le thème de la fraternité est également abordé (le personnage de Sweety est vraiment touchant).

Une histoire originale et bien documentée qui aborde un sujet tabou.