“Les furieuses” – Armand Cabasson

“Les furieuses” – Armand Cabasson

Titre : Les furieuses
Auteur : Armand Cabasson
Editeur : 10/18
Format : numérique
Nombre de pages : 278
Dates de lecture : 09/05/2024 – 18/05/2024

4e de couverture / Résumé éditeur :
Paris 1807. Dans une chambre, une jeune femme, vêtue d’une somptueuse robe de bal, est retrouvée empoisonnée, des papillons virevoltant autour d’elle. Ses organes génitaux ont été mutilés.
Venu seconder l’inspecteur Candelet, Gabriel Dalvers, médecin chargé de soigner les aliénés, s’empare de l’affaire. Bientôt, d’autres corps sont découverts. Dalvers acquiert la certitude que le coupable est un monomaniaque : ses victimes sont les substituts d’une personne qui obsède le tueur. Pour faire cesser ces crimes abominables, l’aliéniste va tenter de découvrir qui est ce modèle.
Son enquête le mènera jusqu’en Espagne, où sévit une mystérieuse inconnue surnommée la Reine Sorcière. Dédié à sa traque, Dalvers néglige la colère du peuple espagnol contre les soldats français installés par Napoléon dans leur pays. À force de courir après sa proie, on en oublie le reste du monde. Jusqu’au jour où la réalité vous rattrape…

Mon avis :
Que dire de ce roman si ce n’est que j’ai été déçue…

Alors attention, je ne veux pas dire que ce livre est mauvais parce que ce n’est absolument pas le cas, c’est juste qu’il ne correspond pas du tout à ce à quoi je m’attendais. La 4e de couverture laissait entendre une enquête policière menée de concert entre l’inspecteur Candelet et l’aliéniste Dalvers, mais en fait, la majorité du roman porte sur les relations tendues entre la France et l’Espagne à l’époque napoléonienne.

Les débuts du roman commencent très forts avec des morts atroces. L’inspecteur chargé de mener l’enquête ne voit pas d’un bon oeil qu’on lui impose la présence d’un aliéniste. Ce dernier aborde le côté psychologique du meurtrier et j’attendais de suivre son raisonnement. Jusqu’ici, ce que je lisais me semblait très prometteur. Certes, on connaissait déjà l’identité de l’assassin mais cela pouvait être une très bonne idée de le suivre.

Et puis au bout du premier tiers, entre en scène l’Espagne et les questions politiques sur les ambitions de Napoléon. A partir de ce moment, l’enquête passe définitivement au second plan, voire devient inexistante. Et j’ai commencé à survoler les chapitres…

Il faut reconnaitre que l’auteur a fait un grand travail de recherche et il restitue avec précision l’ambiance de l’époque. Les scènes de bataille sont d’une réalité incroyable. J’ai trouvé que cela était bien construit.

Un roman historique qui plaira aux amateurs du genre pour peu que les scènes d’affrontement ne les dérange pas mais qui n’était pas fait pour moi.

Les commentaires sont clos.