Titre : L’écorchée
Auteur : Donato Carrisi
Editeur : le livre de poche
Format : papier
Nombre de pages : 520
Dates de lecture : 15/01/24 – 03/02/24

4e de couverture / Résumé éditeur :
Sept ans après s’être mesurée au Chuchoteur, Mila Vasquez travaille aux Limbes, le département des personnes disparues. Incapable d’éprouver la moindre émotion et portant dans sa chair la marque des ténèbres, Mila excelle dans la recherche de ceux qui, un jour, se sont évanouis dans la nature.
Elle seule ne peut oublier ces « victimes potentielles d’homicides ». Soudain, l’un d’eux réapparaît… et tue. Un à un, ceux dont les portraits ornent les murs des Limbes, reviennent, transformés en assassins. Epaulée par l’agent spécial Simon Berish, expert en interrogatoires et féru d’anthropologie, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une « Hypothèse du mal ».

Mon avis :
J’ai eu l’occasion de découvrir ce roman il y a quelques années en version audio, mais j’ai tenu à le reprendre en version papier avant de lire la suite « L’égarée » même si je ne le fais pas tout de suite. De prime abord, je ne me souvenais de rien de l’histoire mais j’ai été surprise, au cours de ma lecture, de constater que certains faits me revenaient en mémoire.

Ce roman est donc la suite du Chuchoteur, mais vous ne serez pas perdu si vous ne l’avez pas lu. Nous retrouvons Mila Vasquez qui, malgré les années et des changements dans sa vie personnelle, ne parvient toujours pas à éprouver la moindre émotion. Elle n’a pas non plus abandonné les automutilations mais l’auteur les mentionne moins dans ce deuxième tome.

Mila se sent à sa place dans le département où elle travaille et lorsque son ancien collègue vient lui demander de l’aide pour la résolution d’un enquête, le souvenir de ce qu’elle a vécu avec le chuchoteur revient à la surface. Elle ne veut pas y aller mais n’a pas le choix car cela concerne l’une des personnes disparues dont les photos tapissent les murs des Limbes.

Elle va enquêter avec l’aide de Simon Berish. Cette collaboration va rester secrète du fait du côté paria de l’agent spécial. J’ai beaucoup apprécié ce personnage qui n’a pour seul ami de son chien. Son calme et son flegme en feraient un parfait inspecteur britannique. J’espère que nous le retrouverons dans le prochain tome.

Ce roman comporte beaucoup de pages, mais il n’y a aucunes longueurs. L’enquête est palpitante et l’on se demande qui peut bien être ce maître de la nuit, et à ce sujet, l’auteur nous réserve une belle surprise. Les rebondissements sont nombreux, le suspense est bien présent et la tension palpable.

Un excellent thriller à mes yeux.