Titre : Meurtres et pépites de chocolat
Auteur : Joanne Fluke
Editeur : Le cherche midi
Format : papier
Nombre de pages : 544
Dates de lecture : 05/08/2023 – 09/08/2023

4e de couverture / Résumé éditeur :
Hannah Swensen est de retour dans sa ville natale d’Eden Lake. Entre sa mère, plutôt envahissante, et l’ouverture de sa boutique, le Cookie Jar, elle a fort à faire. Son quotidien devient plus passionnant encore quand son livreur, Ron LaSalle, est retrouvé assassiné juste derrière son magasin. Le beau-frère d’Hannah, shérif adjoint du comté, fait appel à elle pour l’aider à trouver le coupable. Un nombre surprenant de suspects et de mobiles émergent alors. Très vite Hannah va réaliser qu’elle n’est pas seulement douée pour les cookies, mais qu’elle est aussi une enquêtrice hors pair.

Fous rires et frissons, mystères et pépites : cette histoire pleine de rebondissements ressemble au meilleur cookie du monde : sucrée mais légère, surprenante de bout en bout. Cerise sur le gâteau, Joanne Fluke nous dévoile ici quelques-unes des meilleurs recettes de pâtisserie de son héroïne.

Mon avis :
J’avais envie d’une lecture légère et ce roman m’a semblé tout à fait approprié, et ce fut le cas.

Si vous faites abstraction du mot cookie qui revient toutes les deux pages (j’exagère à peine, croyez-moi), c’est une lecture plutôt agréable. Bon, il est vrai que cette enquête policière ne vole pas haut mais si vous cherchez une histoire pour vous distraire, elle pourrait vous convenir. En effet, notre pâtissière se transforme en enquêtrice en herbe suite au meurtre de son livreur à quelques mètres de son magasin.

Hannah décide d’aider son beau-frère Bill mais lors de la lecture, l’enquête du côté de ce dernier est peu abordée, c’est vraiment la jeune femme qui fait tout : elle interroge les suspects, découvre des indices, Bill n’a plus qu’à mettre les pieds sous le bureau et récolter tous les lauriers.

Vous l’aurez bien compris, il n’y a rien de réaliste dans cette histoire mais elle est plaisante.

Pour ce qui est des recettes dispersées au fil des pages, elles me semblent difficilement réalisables. Elles ont des mesures américaines (heureusement la table de conversion se trouve à la fin du roman) et comportent parfois des ingrédients qu’il n’est pas aisé de trouver en France (mélasse, crème de tartre – je ne sais même pas ce que c’est) mais le pire c’est le nombre de cookies obtenus : 8 à 10 douzaines ! Pas question de réduire les quantités car comment voulez-vous faire quand il n’y a qu’un oeuf d’utilisé dans la recette d’origine ?

L’histoire principale est suivie par une autre d’une centaine de pages dont la conclusion est assez émouvante, il faut le reconnaitre.

Si vous êtes uniquement fans de romans bien noirs et sanglants, passez votre chemin, ce titre, n’est vraiment pas pour vous, pour les autres, cela pourrait vous plaire si vous n’êtes pas trop exigeants. J’ai le deuxième tome (acheté en même temps que le premier) mais il est certain que si je le lis un jour, ce sera dans le même état d’esprit que celui-ci : pour me mettre sous la main quelque chose de léger…