« La mort est parfois préférable » – Sacha Erbel

« La mort est parfois préférable » – Sacha Erbel

Titre : La mort est parfois préférable
Auteur : Sacha Erbel
Format : numérique
Nombre de pages : 248
Editeur : Taurnada
Dates de lecture : 30/08/2022 – 06/09/2022

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Yan est flic à la police judiciaire de Lille.
Depuis quelque temps, un « passager clandestin » s’est invité dans sa vie : « l’Araignée », c’est le surnom qu’elle lui a donné.
Alors que Yan traque l’auteur du meurtre d’un journaliste connu pour ses reportages à sensation, elle n’a pas d’autre choix que de composer avec son « invisible ennemie » : insidieuse, omniprésente, l’Araignée tisse sa toile, cuisante morsure dans ses chairs survenant n’importe où, n’importe quand…
En parallèle, Brath, son collègue, enquête sur la mort étrange d’un homme retrouvé décapité, assis au volant de sa voiture, la tête reposant sur la banquette arrière.
En équilibre sur un fil, Yan ne baisse pas les bras, avance sur son chemin de douleurs au risque de se perdre… définitivement.

Mon avis :
Je remercie les éditions Taurnada pour m’avoir fait découvrir ce roman avant sa parution.

Au début de ma lecture, j’ai été déstabilisée par le fait que Yan soit une femme. En effet, pour moi, ce prénom est masculin et il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour assimiler que nous étions en présence d’une femme. Mais ce qui m’a le plus dérangée, ce sont les surnoms donnés aux policiers, je ne savais plus trop qui était qui, d’autant plus que l’auteure utilise parfois leur surnom, parfois leur prénom. Tout cela a fait que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages.

Cela dit, « La mort est parfois préférable » est une lecture plaisante avec une écriture fluide et rythmée. Les enquêtes sont intéressantes et vous tiennent en haleine. J’avais deviné une partie du dénouement mais cela n’a pas nui à ma lecture. Mais ce qui est au centre de l’histoire, c’est l’Araignée, ce mal dont souffre Yan, elle prend le pas sur tout le reste.

On sent que l’auteure sait de quoi elle parle autant au niveau de l’enquête que de la maladie dont souffre Yan et qu’elle maitrise son sujet sur le bout des doigts. J’ai beaucoup apprécié sa façon de relater les faits que ce soit les scènes de crimes ou d’autopsie.

C’est une jolie découverte d’une auteure dont je n’avais jamais entendu parlé et que je serais ravie de lire à nouveau.

Les commentaires sont clos.