« Blackwater III, La maison » – Michael McDowell

« Blackwater III, La maison » – Michael McDowell

Titre : Blackwater III, La maison
Auteur : Michael McDowell
Format : papier
Nombre de pages : 240
Editeur : Monsieur Toussaint Louverture
Dates de lecture : 20/06/2022 – 24/06/2022

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Perdido, 1928. Alors que le clan Caskey se déchire dans la guerre intestine et sans merci que se livrent Mary-Love et sa belle-fille, et que d’autres crises – conjugales, économiques, existentielles défiant l’imagination se profilent, dans les recoins sombres de la maison d’Elinor, la plus grande de la ville, les mauvais souvenirs rôdent et tissent, implacables, leurs toiles mortelles.

Mon avis :
La digue est construite, Elinor et Oscar habitent enfin dans leur propre maison mais au prix d’un énorme sacrifice, Mary-Love élève sa petite-fille à son image, la Perdido « sommeille » entre les murs de la digue et la ville se développe dans une paix relative alors que le krach boursier menace toute l’économie du pays.

A mes yeux, ce tome marque un tournant dans l’histoire, il est plus sombre que les précédents, plus violent également. On sent vraiment la tension monter crescendo au fil des pages.

Là encore, les femmes sont au centre de l’intrigue.

Mes sentiments à l’égard des personnages changent : je commence à en apprécier certains qui soient m’étaient indifférents, soient m’énervaient par leurs attitude et actions. Mary-Love est toujours aussi détestable et Elinor reste mystérieuse même si on commence à en découvrir un peu plus à son propos.

Je ne m’attendais pas à la tournure qu’allaient prendre les événements. Pour moi, le titre se référait à la maison au sens bâtisse mais il faut plutôt le voir au sens élargi qui ne se limite pas aux murs. Au cours de ma lecture, et par rapport à la façon dont le tome précédent s’était achevé, je trouvais que l’histoire ne prenait pas le chemin auquel je m’attendais. Cependant, plus j’avançais plus je voyais les choses différemment et ce n’en était que mieux tant le champ s’élargissait.

Comme pour les deux premiers tomes, la couverture (recto et verso) est une pure merveille et pointe les moments importants de l’histoire.

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