« Toucher le noir » – collectif

« Toucher le noir » – collectif

Titre : Toucher le noir
Auteur : Collectif sous la direction d’Yvan Fauth
Editeur : Belfond
Format : papier
Nombre de pages : 336
Dates de lecture : 04/06/2021 – 10/06/2021
Ressenti : Des auteurs à l’imagination débordante

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Solène Bakowski, Éric Cherrière, Ghislain Gilberti, Maud Mayeras, Michaël Mention, Valentin Musso, Benoît Philippon, Jacques Saussey, Laurent Scalèse, Danielle Thiéry, Franck Thilliez. Ces onze auteurs prestigieux, maîtres incontestés du frisson, nous entraînent dans une exploration sensorielle inédite autour du toucher.
Avec eux, vous plongerez dans les plus sombres abysses, effleurerez la grâce et l’enfer d’un même geste, tutoierez l’horreur du bout des doigts…
Ecrites à deux ou quatre mains, dix nouvelles inédites pour autant d’expériences tactiles, éclectiques, terrifiantes et toujours surprenantes.
Oserez-vous frôler le noir d’aussi près ?

Mon avis :
Ce rendez-vous annuel devient un incontournable en ce qui me concerne. J’ai lu les deux précédents opus et je peux d’ores et déjà vous dire que je lirai le prochain. Chaque année, le niveau s’élève un peu plus au point où l’on se demande ce que nous réservera la suite (que j’attends avec impatience). Tous les auteurs ont remporté le challenge d’écrire une nouvelle sur un thème bien précis et même si je ne les ai pas appréciées toutes au même niveau, je dois dire qu’aucune ne m’a déçue.

Je crois que celles qui m’ont le plus touchée sont celles de Solène Bakowski et Maud Mayeras à cause de leur détresse présente tout au long des deux récits, détresse, noirceur et en même temps espoir conduisant à de terribles actes.

Dans chaque nouvelle, vous serez confronté à la noirceur humaine et certaines ne manqueront pas de vous surprendre par leur dénouement.

J’étais partie pour lire une nouvelle par jour et j’ai fini par en lire une le midi et une autre le soir. Les nouvelles sont toutes différentes et vous n’avez aucun risque de mélanger les histoires.

J’ai trouvé très intéressante l’idée de Franck Thilliez et Laurent Scalese de traiter une histoire à la manière d’un film que l’on rembobine. Valentin Musso m’a vraiment surprise par sa chute. Benoit Philippon a une vision bien sombre (et démoniaque) de l’art et du talent tout comme Danielle Thiéry et Jacques Saussey. Eric Charrière met en avant la vengeance. Ghislain Gilberti amène une touche de fantastique. Quant à Michaël Mention, je me demandais où il m’emmenait dans cette longue nouvelle et j’ai été agréablement surprise.

Je serai au rendez-vous pour le prochain sens.

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