« Va-t-en-guerre » – Terry Pratchett

« Va-t-en-guerre » – Terry Pratchett

Titre : Va-t-en-guerre
Auteur : Terry Pratchett
Editeur : Pocket
Format : papier
Nombre de pages : 444
Dates de lecture : 28/03/2021 – 04/04/2021
Ressenti : lecture plaisir

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Une île a surgi entre Ankh-Morpork et le royaume de Klatch. Mais à qui appartient ce nouveau territoire ? La tension monte entre les deux peuples qui veulent se l’approprier. Les tentatives de négociation échouent, l’ambassadeur du Klatch est assassiné à son arrivée chez ses voisins. La guerre sera-t-elle la seule solution ? Le commissaire Vimaire tremble sous cette menace inédite et fera tout pour empêcher le conflit. Mais la folie s’est emparée des citoyens et des dirigeants d’Ankh-Morpork : haine, violence, meurtres… La peur de l’inconnu ? Vimaire est bien seul dans la tourmente. Enfin, il a toujours son équipe du Guet…

Mon avis :
Lire un Pratchett est toujours un bon moment de lecture. Ayant pas mal de lecture à côté, je n’avais pas spécialement prévu de lire maintenant un nouvel épisode du Disque-Monde, c’est mon père qui m’en a soufflé l’idée. Bien lui en a pris car c’est un bon cru et une fois de plus j’ai adoré ma lecture (même si, à mon goût, le personnage de la Mort est quasi absent de ce volume – que voulez-vous, il fait partie de mes personnages préférés).

Nous retrouvons dans cette vingt-et-unième aventure le Guet et ses membres hétéroclites.

L’histoire fait la part belle au Commissaire Vimaire (les passages avec son désorganisateur de poche sont excellents) mais les autres membres du Guet ne sont pas en reste. Carotte est une vraie encyclopédie vivante mais les relations « amoureuses » ne sont pas son fort au grand dam d’Angua. Détritus tente de faire de son mieux en dépit de ce qu’il est. Et puis il y a surtout le duo formé par Chicard et Côlon qui donne des scènes d’anthologie. Il ne faut pas non plus oublier le Patricien, Vétérini, beaucoup plus présent que d’habitude dans ce tome et que l’on découvre sous un nouveau jour (la partie de jonglage est à tordre de rire) ni Léonard de Quirm et ses inventions qui vous feront immanquablement penser à un autre Léonard.

Le thème de cette histoire n’est pas tant la guerre et la diplomatie que le racisme, le délit de faciès et la discrimination. Le tout est bien entendu enrobé d’humour (même si l’ensemble est moins drôle que certains tomes vraiment hilarants) mais qui pointe du doigt ce qui fait mal.

Et puis Pratchett distille plein de clins d’œil comme cette référence à l’attentat de JFK pour n’en citer qu’un seul.

Et qui d’autre que Pratchett pourrait nous faire rire à ce point lors de la (les) partie(s) qui se déroule(nt) en (sous la) mer ?

J’ai toujours énormément de mal à chroniquer un Pratchett parce que si vous n’en avez jamais lu vous vous direz que les livres sont complètement déjantés (et vous aurez raison mais ils sont tellement jouissifs) et vous vous connaissez cette série, ce serait dommage de vous gâcher le plaisir de lire en vous dévoilant des anecdotes, scènes et autres dialogues.

Il ne faut pas oublier de mentionner le travail incroyable (et excellent) du traducteur sans qui ces annales du Disque-Monde seraient bien fades.

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