« Le dragon du Muveran » – Marc Voltenauer

« Le dragon du Muveran » – Marc Voltenauer

Titre : Le dragon du Muveran
Auteur : Marc Voltenauer
Format : Papier
Nombre de pages : 600
Editeur : Pocket
Dates de lecture : 25/07/2020 – 31/07/2020
Ressenti : Bonne lecture mais un peu trop de religion

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Le village de Gryon, dans les Alpes vaudoises, est en émoi : dans le temple gît un cadavre, nu, allongé sur la table sainte à l’image du Christ crucifié. A l’extrémité du couteau qui lui a transpercé le cœur, un message : « Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! » L’inspecteur Andreas Auer est convaincu que ce meurtre est le premier acte d’une mise en scène macabre et symbolique. Peu à peu, les secrets que certains villageois auraient préféré garder enfouis refont surface et viennent semer le trouble dans ce lieu d’habitude si paisible…

Mon avis :
Marc Voltenauer est un auteur dont j’entends régulièrement parler sur Instagram et c’est donc naturellement que j’ai eu envie de le découvrir. Force est de constater que j’ai passé un moment agréable avec cette lecture (heureusement étant donné le nombre de pages) en dépit du côté religieux un peu trop présent à mon goût (mais ce n’est qu’un point de vue personnel).

Il est vrai que l’histoire prend son temps mais cela n’a pas pesé sur ma lecture car j’ai trouvé le personnage de l’inspecteur Andreas Auer très sympathique (et pour une fois on n’a pas un flic dépressif ou alcoolique) et puis les chapitres où il est question de « l’homme qui n’est pas un meurtrier » (comme il se définit lui-même) dynamisent le récit tout comme les crimes.

Cependant, certaines choses m’ont parues peu crédibles même si elles n’ont pas entaché ma lecture. Il y a d’abord l’implication du compagnon de l’inspecteur, je ne suis pas certaine qu’il pourrait s’investir autant dans l’enquête, c’est comme s’il faisait partie de l’équipe de policiers. J’ai également trouvé dommage d’avoir ajouté cette histoire de tueur en série aux USA, à mes yeux les meurtres en Suisse se suffisaient à eux-mêmes. Et puis, il y a la façon d’agir de la pasteure à la fin qui va à l’encontre de ce qu’elle est supposée faire de par son statut.

Et comme je le disais, la religion est un peu trop présente dans le roman. Oui, elle est nécessaire à l’histoire mais j’ai parfois eu l’impression de crouler sous les références bibliques.

Sinon, j’ai adoré chercher à trouver le coupable et me promener dans le décor de ce village suisse.

J’ai apprécié sentir la présence de ce tueur dans le village sans que personne ne sache qui il est, cela crée une certaine tension. Les différents personnages sont vivants et l’ambiance n’est pas grise et glauque comme c’est souvent le cas dans les romans policiers.

Au final, j’ai trouvé que c’était un roman bien équilibré et agréable à lire et c’est avec plaisir que je retrouverai l’inspecteur Auer pour une autre enquête.

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