« La catabase » – Jack Jakoli

« La catabase » – Jack Jakoli

Titre : La catabase
Auteur : Jack Jakoli
Format : Papier
Nombre de pages :
Editeur : Editions Ifs – Phénix noir
Dates de lecture : 28/01/2020 – 02/02/2020
Ressenti : coup de cœur

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Elle émerge lentement, aveuglée par un projecteur. Nue et enchaînée à une table métallique. Près d’elle, un homme portant un masque de porc installe une caméra. Il se retourne vers l’objectif et prononce quelques mots avant de saisir un marteau : « J’ai bien reçu vos paiements. Nous allons pouvoir commencer conformément à vos directives. » Belgique, été 2006. Un promeneur découvre un corps sauvagement mutilé. Contraint d’intégrer la section criminelle d’un village tranquille, Matt entame sa première enquête. Rien ne pouvait le préparer à ce qu’il va découvrir. Tiré de faits réels, Jack Jakoli vous invite à prendre part à une terrible descente aux Enfers…

Mon avis :
Si vous vous lancez dans cette lecture, attendez-vous à être malmené parce que l’univers dans lequel vous plonge Jack Jakoli est aux antipodes du monde des Bisounours.

Dès la scène d’ouverture, vous êtes mis dans l’ambiance. C’est dur, c’est violent, cela vous retourne l’estomac (surtout si vous êtes une femme) mais ce n’est pas de la violence gratuite, cette scène est nécessaire à l’histoire. Je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec le premier chapitre des Démoniaques de Mattias Köping et la scène du transfo du même livre. Ces trois chapitres ont généré les mêmes émotions chez moi à savoir de la révulsion, de l’écœurement. Mais comme j’apprécie les thrillers bien noirs qui vont au bout des choses, qui demandent d’avoir des tripes pour les lire, j’ai aimé ressentir cela.

L’intrigue policière est bien ficelée (il ne faut pas oublier que l’auteur sait de quoi il parle puisqu’il est enquêteur à la Police Fédérale Belge) et m’a semblé cohérente et tenir la route. Il y a ce qu’il faut de rebondissements pour vous tenir en haleine. Les chapitres sont courts (chose que j’apprécie grandement dans une lecture) ce qui vous fait enchainer les pages sans vous en apercevoir. Certains passages sont vraiment durs et violents (âmes sensibles vous serez bien malmenés et il vous faudra du courage pour lire ces pages) mais l’ensemble est fluide, rythmé et facile à lire. Jack Jakoli va à l’essentiel, sans fioritures.

Il vous emmène dans l’univers du Darknet, des red rooms, pas besoin de vous dire dans ce cas que vous serez confronté à ce qu’il y a de pire chez la gente humaine étant donné qu’il n’y a aucune limite, où tout est possible tant que vous payez.

Quand je pense que Jack Jakoli a édulcoré les faits réels dont il s’est inspiré pour écrire cette histoire… Cela me glace le sang.

Cette chronique est très courte mais j’ai toujours beaucoup de mal à parler de mes coups de coeur car tout se bouscule dans ma tête. Et puis, j’ai toujours la crainte de trop en dévoiler.

Je ne peux donc que vous inviter à lire ce roman afin de vous faire votre propre avis, qui je l’espère, rejoindra le mien…

Les commentaires sont clos.