« Le cri des corbeaux » – Matthieu Parcaroli
Titre : Le cri des corbeaux
Auteur : Matthieu Parcaroli
Format : Papier
Nombre de pages : 240
Editeur : Le masque
Dates de lecture : 13/08/2019 – 15/08/2019
Note : 16/20
4ème de couverture / Résumé éditeur :
Après avoir participé à un concours en ligne, Julie et Théo gagnent un week-end pour deux tous frais compris dans une sublime villa à la montagne près du lac des corbeaux. Pour ce jeune couple modeste, c’est le voyage de noces qu’ils n’ont jamais pu s’offrir. Sur place, le rêve s’arrête net lorsqu’ils voient débarquer un autre couple, eux aussi vainqueurs du concours. Comble de la malchance, le lieu, perdu dans la nature enneigée, ne semble pas desservi par le réseau. Impossible de contacter les organisateurs du jeu. Mais le séjour romantique bascule véritablement dans le cauchemar lorsqu’ils se rendent compte être enfermés dans cette immense propriété et que l’un d’eux disparaît au cours d’une coupure d’électricité. La peur est un vilain défaut… et nos personnages vont l’apprendre de la plus cruelle des façons.J
Mon avis :
Ce roman m’a été conseillé par Victoria du blog Un livre toujours (ce n’est pas le premier livre qu’elle me conseille et jusqu’ici je n’ai pas été déçue) je ne sais plus à quel moment, et je l’en remercie car sans elle, je serais sans doute passée à côté et que j’ai passé un agréable moment de lecture.
C’est un premier roman bien maitrisé et qui se lit très rapidement (et pas uniquement parce qu’il n’a pas beaucoup de pages). Dès le début, j’ai été happée par l’histoire et ensuite, impossible de le mettre de côté. Pour tout vous dire, il m’a fallu 3 jours/soirées pour le lire et je pense que si j’avais été en vacances, il aurait été englouti en 1 seule journée. Les chapitres sont courts, l’ensemble est rythmé et vous ne vous ennuyez pas une seconde.
Ce « semblant » (j’emploie ce terme car une partie de l’intrigue se passe en extérieur et une autre à l’intérieur) de huis-clos parle de la peur mais pas de la simple peur, il est question ici de phobies, celles qui vous font perdre tous vos moyens, qui vous paralysent. L’ensemble est bien mené et les personnages sont bien campés même si parfois la caricature est un peu trop poussée (je pense au couple de parisiens).
J’ai apprécié les retours en arrière sur le passé des protagonistes afin de nous faire découvrir leur plus grande peur. J’ai trouvé que cela ajoutait du rythme supplémentaire à l’intrigue.
Certains passages ont été particulièrement oppressants pour moi mais il se trouve que je suis arachnophobe et si vous lisez le roman, vous comprendrez ce que je veux dire.
Je pensais avoir deviné ce vers quoi on allait mais cela n’a en rien gâché mon plaisir puisque je voulais savoir si j’avais raison ou pas. Mais en fait, j’étais partie sur autre chose (à cause des mini chapitres écrits dans une police différente) mais un peu dans la même vague (difficile d’en dire plus sans dévoiler le dénouement).
Voilà, je ne vous en dirai pas plus de peur de gâcher l’effet de surprise si vous décidiez de lire le roman. C’est une belle découverte pour moi et c’est un livre que je vous conseille.