« La maison » – Vanessa Savage

« La maison » – Vanessa Savage

Titre : La maison
Auteur : Vanessa Savage
Format : Papier
Nombre de pages : 432
Editeur : Editions de La Martinière
Dates de lecture : 21/03/2019 – 01/04/2019
Ma note : 14/20

4ème de couverture/Résumé éditeur :
La maison où Patrick a passé toute sa jeunesse n’est pas une demeure comme les autres. Quinze ans plus tôt, elle a été le théâtre d’un drame inconcevable : toute une famille y a été retrouvée, massacrée. Patrick garde pourtant des souvenirs irremplaçables dans ces lieux, comme seule l’enfance sait en créer. Il décide de la racheter. Sa femme, Sarah, et leurs deux enfants s’y installent à contrecœur. Le délabrement, l’atmosphère sinistre qui colle à la maison oppressent Sarah. Ses psychoses reprennent, de plus en plus sombres. Des voisins épient chacun de ses mouvements. La tension monte. Dans ce roman tortueux, imprévisible, Vanessa Savage braque la lumière sur chacun des personnages, tour à tour. Patrick, Sarah – et le lecteur – sauront-ils résister à cette infernale spirale du doute et de l’enfermement ? Et jusqu’où les entrainera-t-elle ?

Mon avis :
J’ai reçu ce roman dans le cadre d’une masse critique organisée par Babelio, je les remercie chaleureusement ainsi que les Editions de la Martinière pour ce partenariat.

Comme souvent dans les thrillers psychologiques (ce que je leur reproche à chaque fois, mais ce n’est qu’un point de vue personnel), l’histoire prend son temps pour se mettre en place. Puis petit à petit, la tension commence à monter, l’ambiance devient lourde et pesante et l’on se fait prendre au piège au point que l’on enchaine les chapitres les uns après les autres tant on veut savoir jusqu’où Vanessa Savage va nous emmener.

C’est le premier roman de l’auteure qui a su jouer avec le lecteur en titillant son esprit à grands renforts d’indices semés par-ci par-là, en faisant naitre des doutes à propos des personnages car ils ont tous quelque chose à cacher. Tout au long de votre lecture, vous échafaudez des hypothèses qu’un nouvel élément vient détruire au chapitre suivant sauf que le prochain vous fait douter et revenir en arrière.

Dans cette histoire, il est question de manipulation mentale, de mensonges, de secrets.

Aucun des membres de la famille ne va bien et ils ont tous tendance à rejeter la faute sur Sarah (elle même, d’ailleurs, pense qu’elle est la cause du mal être des siens). Patrick a dans l’idée qu’un déménagement dans la maison de son enfance va changer tout cela. Sauf que son épouse et ses enfants ne sont pas enchantés par ce déménagement dont ils ne voient pas l’utilité et surtout la maison ne leur plait pas du tout. Bien loin de la belle maison du souvenir de Patrick, ils emménagent dans une maison délabrée, où tout est à refaire.

Sarah m’a, à de nombreuses reprises, agacée. Je me demandais si elle allait enfin ouvrir les yeux et sortir de sa léthargie.

Patrick est un personnage détestable (je ne veux pas vous en dire trop sur ce personnage afin de ne pas gâcher votre lecture si vous décidez de vous plonger dans ce roman) qui m’a vraiment déplu dès le début.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste et viennent régulièrement semer le doute par leurs actions, leurs mots ou leurs non-dit. Sont-ils des amis ou des ennemis ?

Et puis il y a la maison qui est un personnage à part entière. Angoissante de par son aspect physique (points froids, papier peint qui se décolle, murs qui craquent) mais également par tout son passif (des crimes y ont été commis). Elle contribue à renforcer l’ambiance pesante de l’histoire.

La maison est un bon thriller psychologique à l’atmosphère pesante et paranoïaque qui saura vous tenir en haleine jusqu’au dénouement final.

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