Petit Arbor deviendra grand
En ce moment sur mes aiguilles se trouve le top Arbor de Melissa Burt.
Pour la petite histoire, c’est un modèle que j’ai déjà tricoté en 2013 (waouh, cela fait déjà si longtemps !). Je n’ai pas pour habitude de tricoter deux fois le même modèle (mis à part pour les chaussettes basiques) et si j’ai décidé d’en refaire un, c’est parce que le précédent a malheureusement feutré. J’avais choisi une laine pouvant soi-disant passer en machine (de la Debbie Bliss Baby Cashmerino) et il s’est avéré que très rapidement (je ne crois pas l’avoir porté plus de 5 fois), la matière est devenue serrée, lourde et peu agréable à porter. J’étais vraiment déçue car le modèle m’allait bien et je l’aimais vraiment.
L’année dernière, j’ai pensé que ce serait une bonne idée de le refaire mais vous savez ce que c’est, on a tellement de projets en tête et pas assez de temps pour tout tricoter que certains modèles passent à la trappe. Comme j’avais déjà acheté la laine, je ne pouvais pas ne pas le tricoter à nouveau.
Je n’ai pas besoin de vous dire que je n’ai pas repris la même laine que la dernière fois. J’ai opté cette fois-ci pour quelque chose de complètement différent puisque c’est de la Drops Baby Alpaca Silk. Elle a une texture complètement différente : elle est plus douce (beaucoup plus douce grâce notamment à la soie), plus fine, plus glissante sur les aiguilles et un peu plus poilue (à cause de l’alpaga). Pour ce qui est de la couleur, je suis passée d’une sorte de vieux rose à un vert de gris (pas facile à rendre en photo, la couleur la plus proche de la réalité est celle de la première photo).
Le plus pénible avec ce modèle, c’est de monter les mailles de départ. Dans ma taille, il y en a 208.
Il faut les monter de façon temporaire car la bordure va par la suite est terminée en icord (là encore, cela va prendre du temps). Ce montage peut se faire avec des aiguilles en utilisant un fil séparé ou avec un crochet. Je me suis souvenue que la dernière fois, j’avais rencontré beaucoup de difficultés pour le faire aux aiguilles, alors cette fois-ci j’ai opté pour un montage au moyen d’un crochet et même si cela a pris beaucoup de temps, il faut convenir que c’était plus aisé qu’avec les aiguilles.
Une fois les mailles prêtes à être tricotées, le modèle est très simple à tricoter. Les explications sont claires et les répétitions se retiennent très vite.
J’ai décidé de le tricoter en utilisant uniquement la méthode continentale et il s’avère que c’est un très bon entrainement. On a des mailles à l’endroit, des mailles à l’envers, des jetés, des mailles glissées, des mailles qu’il faut passer par dessus d’autres, bref, cela reste simple tout en évitant la monotonie, ce qui est beaucoup mieux que de devoir tricoter des kilomètres de point mousse ou de jersey. Je n’en suis pas encore à tricoter sans regarder mes mains, mais j’ai gagné en vitesse et surtout, je me sens plus à l’aise. J’espère que cela ira pour la partie avec les torsades.
La seule chose, c’est que j’ai l’impression que je tricote plus lâche, ce qui est une bonne chose, je le conçois, mais de ce fait j’espère que le pull ne sera pas trop grand. A moins de changer de câble ou de glisser un fil de sécurité, je ne peux pas l’essayer dans l’état actuel. Cela a l’air d’aller mais j’espère qu’il ne s’élargira pas après lavage (j’ai déjà tricoté un haut avec cette laine et elle n’a pas bougé, alors j’espère qu’il en sera de même avec celui-ci) ou avec le temps.
Je dois en être à peu près à la moitié puisque j’arrive aux côtes torsadées. Je vais l’allonger un petit peu par rapport à ma précédente version de façon à ce qu’il descende un peu plus sur les hanches.
Allez, je vous laisse, j’ai un tricot sur les aiguilles 😉
A bientôt !