« Que ta volonté soit faite » – Maxime Chattam

« Que ta volonté soit faite » – Maxime Chattam

Titre : Que ta volonté soit faite
Auteur : Maxime Chattam
Editeur : Pocket
Format : papier
Nombre de pages : 336
Dates de lecture : 17/03/2025 – 28/03/2025

4e de couverture / Résumé éditeur :
Bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest avec ses champs de coquelicots, ses forêts, ses maisons pimpantes, ses habitants qui se connaissent tous. Un véritable petit coin de paradis… S’il n’y avait Jon Petersen.
Il est ce que l’humanité a fait de pire, même le diable en a peur. Pourtant, un jour, vous croiserez son chemin.
Et là… sans doute réveillera-t-il l’envie de tuer qui sommeille en vous.

Mon avis :
Ce roman, je l’avais écouté il y a plusieurs années, mais je n’en avais gardé aucun souvenir, pourtant croyez-moi, certaines scènes sont vraiment marquantes. De plus, à cette époque, je ne faisais pas de retours de lecture. J’ai voulu le (re)lire et partager mon ressenti avec vous.

Le premier chapitre est glaçant, Maxime Chattam vous fait comprendre dès le début que le personnage principal n’est pas un tendre !

La vie de Jon Petersen nous est relatée par une personne qui l »a connu et côtoyé. Même s’il ne lève pas le voile sur son identité, je pense avoir deviné de qui il s’agit. Jon Petersen est une personne abjecte. Vous ne pourrez pas éprouver la moindre sympathie pour lui tant c’est le mal incarné. Il est incapable du moindre geste de bonté.

J’ai aimé les personnages du shérif Jarvis Jefferson, cet homme bon et juste et de Riley, ce jeune garçon qui doit composer avec un père démoniaque. Les personnages secondaires sont bien dépeints et sont crédibles dans leur façon de vivre et d’agir.

Le thème de ce roman, c’est le mal à l’état pur, sans fioritures, sans remords, sans remises en question. C’est cru, c’est cruel, c’est violent, c’est malsain et c’est addictif. Vous vous positionnez en tant que voyeur et même si ce que vous lisez est effroyable, vous en voulez encore. L’ambiance est pesante et Maxime Chattam vous transporte dans une Amérique profonde avec un tel réalisme que vous imaginez sans peine le décor et les différents protagonistes.

J’ai aimé la façon dont l’auteur s’y prend pour faire monter la tension et nous faire détester un peu plus Jon Petersen à chaque chapitre, sa façon de vous interpeller et d’une certaine façon, de vous mettre à contribution.

Mais, car il y a un mais, je n’ai pas adhéré à la fin, ou plutôt à l’explication qui nous est donnée quant à ce qu’il est advenu de Jon Petersen, c’est vraiment le seul reproche que je peux faire à ce livre.

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