Titre : Somb
Auteur : Max Monnehay
Editeur : Seuil
Format : numérique
Nombre de pages : 301
Dates de lecture : 10/02/2025 – 23/02/2025

4e de couverture / Résumé éditeur :
Victor Caranne est psychologue en milieu carcéral. Chaque jour il emprunte à moto le long pont qui relie le continent à l’île de Ré pour rejoindre la Citadelle, fortification reconvertie en prison. Chaque jour il écoute des détenus lui confier leurs fantasmes les plus abjects, leurs crimes les plus atroces. Ils n’ont rien à craindre: les menottes de Caranne se nomment secret professionnel. La découverte d’un corps, sur la grève d’une plage proche de sa villa, va soudain bouleverser sa vie. C’est, pour lui, une perte immense. Caranne va devoir replonger dans un passé qu’il faisait tout pour oublier. Et les certitudes qu’il avait sur sa vie vont, une à une, s’effondrer.

Mon avis :
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, au point où je me suis demandée si je n’allais pas abandonner ma lecture et puis le déclic s’est produit et j’ai poursuivi.

Sur un bon tiers, l’histoire peine à avancer et certains passages cassent le rythme. J’ai trouvé certaines choses peu crédibles. Les clichés sont également présents ce qui ne permet pas au roman de sortir du lot.

Pour ce qui est des personnages, si ce n’est Marcus, je ne me suis pas attachée aux différents protagonistes.

L’auteure a choisi de se centrer plus sur le côté psychologique des personnages, sur leurs liens, sur les répercussions que peuvent avoir leurs actes, que sur le côté enquête même si elle est présente, mais disons qu’elle passe au second plan.

Ceci étant dit, une fois que l’on creuse un peu, il y a de très bonnes idées (les relations amicales, les relations toxiques, la culpabilité, la difficulté de réinsertion…). J’aurais aimé que les enquêteurs se focalisent un peu moins sur le crime passionnel, comme si dès le départ ils avaient éliminé toutes les autres possibilités.

Vers la fin, le rythme s’affole et Max Monnehay nous sert un twist final que je n’avais absolument pas vu venir.