« L’engrenage du mal » – Nicolas Feuz

« L’engrenage du mal » – Nicolas Feuz

Titre : L’engrenage du mal
Auteur : Nicolas Feuz
Editeur : Slatkine & Cie
Format : papier
Nombre de pages : 300
Dates de lecture : 02/08/2024 – 07/08/2024

4e de couverture / Résumé éditeur :
Une fin d’été caniculaire qui transpire la vengeance, un mois de janvier polaire où la justice relève les compteurs. Entre ces deux temps s’installe un aller-retour oppressant, réglé comme une montre suisse à complication.
La scène se passe entre Lausanne et La Chaux-de-Fonds. Quatre hommes sont enlevés et séquestrés dans des moulins souterrains désaffectés. Ils ne se connaissent pas et pourtant tout les réunit.
Le nouveau roman du procureur Feuz a l’échappement inquiétant d’un barillet dont on armerait le remontoir à vide. Implacable, impeccable. De la très grande horlogerie.

Mon avis :
Ah, comme cela fait du bien de se plonger dans un roman dont on se délecte et que l’on n’a pas envie de lâcher.

Petit conseil si vous souhaitez le lire, pensez à lire les deux précédents tomes, non pas que cela soit indispensable pour la compréhension de l’histoire mais c’est un plus qui vous permettra de mieux comprendre certains allusions et d’appréhender sans problème les personnages principaux.

L’histoire débute fort avec une scène très visuelle puis commence le procès d’un des personnages principaux. S’enchainent ensuite des flashback et le procès.

J’ai beaucoup apprécié la construction de l’histoire avec les flashback qui apportent du rythme car il faut bien le reconnaitre, un procès n’est pas ce qu’il y a de plus remuant. Avec ce procédé, je ne me suis pas du tout ennuyée, j’ai même plutôt été captivée par les faits et le procès en lui-même car je me demandais régulièrement quelle était la réelle implication de l’accusée dans l’histoire.

J’ai aimé la façon dont Nicolas Feuz assemble les pièces petit à petit jusqu’au final que je n’avais pas vu venir. Tout est très bien orchestré.

J’ai aimé retrouver des personnages que j’avais appréciés et même si ici, l’histoire est moins centrée sur le procureur Jemsen, il est loin d’être un personnage secondaire. Le personnage central dans cet opus est Tanja. Elle affirme qu’on lui a tendu un piège et l’auteur nous dévoile petit à petit les événements qui ont fait qu’elle se retrouve sur le banc des accusés. Qu’a-t-il bien pu se passer pour qu’elle finisse dans cette situation ? Nous le découvrons au fur et à mesure au moyen des flashback et nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Les chapitres courts permettent d’avancer rapidement dans la lecture et puis on a envie de connaitre le fin mot de l’histoire.

Exactement le roman dont j’avais besoin pour me remettre en selle au niveau lecture.

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