Titre : L’ombre des innocents
Auteur : René Manzor
Editeur : Calmann Levy noir (Editions de l’Epée en version numérique)
Format : numérique
Nombre de pages : 400
Dates de lecture : 02/06/2024 – 29/06/2024

4e de couverture / Résumé éditeur :

C’EST DANS L’OMBRE DES INNOCENTS QUE SE CACHE LE MAL
Paris, bureau d’un éditeur bien connu. Alors que Marion Scriba, romancière, parle de son prochain polar, des policiers surgissent et l’interpellent, l’accusant du meurtre qui occupe la France entière depuis deux jours. Sur l’arme du crime, on a retrouvé l’ADN de Marion.
En garde à vue, la romancière clame son innocence. Mais l’ADN n’est-elle pas la reine des preuves ? Acculée, Marion ne voit qu’une solution, certes folle : s’évader pour trouver le vrai tueur et se disculper.
Wim Haag, un agent d’Europol qui a rendu son badge douze ans plus tôt, est rappelé pour cette enquête à haut risque. Très vite il comprend que quelque chose cloche : comment cette femme à la vie bien rangée, qui passe ses journées à écrire des histoires, peut-elle avoir un tel instinct dans sa cavale ?
Entre Wim, persuadé que la fugitive a un secret, et Marion, bien décidée à débusquer celui qui l’a piégée, commence une traque sans merci…

Mon avis :

Si vous cherchez un roman visuel (dans le style film d’action américain), ce roman est fait pour vous. Avec « L’ombre des innocents », René Manzor nous offre un roman qui va à 100 à l’heure, sans temps morts.

Alors oui, il faut reconnaitre que tout n’est pas crédible et que parfois les ficelles sont assez grosses mais ce roman est divertissant et l’auteur nous happe dès le premier chapitre. J’ai particulièrement apprécié ce point de vue de la situation par un paresseux (l’animal), il fallait oser le faire.

Comme je le disais, certaines situations sont pour le moins invraisemblables mais elles se font oublier à grands coups de suspense, d’action et de rebondissements.

Nous nous retrouvons avec une auteure de polar dont le succès se fait moindre et qui se retrouve accusée d’un meurtre d’enfant. Elle clame son innocence bien que l’ADN trouvé sur place la désigne coupable. Elle parvient à s’évader dans le but de prouver son innocence et de retrouver le vrai coupable. Très vite, elle est traquée par un agent d’Europol qui va découvrir le passé trouble de cette femme.

La poursuite les emmènera dans plusieurs pays d’Europe et certaines révélations vous surprendront.

En plus des invraisemblances, je reprocherais également à l’auteur une fin un peu trop rapide, il m’a manqué des réponses, des explications.

En dépit de ma lecture qui s’est éternisée (pas à cause d’un ennui quelconque mais tout simplement par manque de temps, d’énergie et de concentration pour lire), j’ai vraiment passé un bon moment de lecture.