« Le jour des morts » – Nicolas Lebel
Titre : Le jour des morts
Auteur : Nicolas Lebel
Editeur : Marabout
Format : numérique
Nombre de pages : 384
Dates de lecture : 19/02/2024 – 04/03/2024
Résumé éditeur / 4e de couverture :
Paris à la Toussaint. Le capitaine Mehrlicht, les lieutenants Dossantos et Latour sont appelés à l’hôpital Saint-Antoine: un patient vient d’y être empoisonné. Le lendemain, c’est une famille entière qui est retrouvée sans vie dans un appartement des Champs-Élysées. Puis un couple de retraités à Courbevoie…
Tandis que les cadavres bleutés s’empilent, la France prend peur: celle qu’on surnomme bientôt l’Empoisonneuse est à l’œuvre et semble au hasard décimer des familles aux quatre coins de France depuis plus de quarante ans. Les médias s’enflamment alors que la police tarde à arrêter la coupable et à fournir des réponses : qui est cette jeune femme d’une trentaine d’années que de nombreux témoins ont croisée ? Comment peut-elle tuer depuis quarante ans et en paraître trente ? Surtout, qui parmi nous sera sa prochaine victime ? Dans la tornade médiatique et la vindicte populaire, chacun reconnaît la tueuse : elle est une voisine, une sœur, une ex, et la chasse aux sorcières s’organise. Mais derrière l’Empoisonneuse, c’est la Mort elle-même qui est à l’œuvre, patiente et inexorable : nul ne lui échappera.
Mon avis :
Le jour des morts est le deuxième tome de la série mettant en scène le capitaine Mehrlicht, mais aucun souci si vous n’avez pas lu le premier.
Autant vous le dire tout de suite, Mehrlicht est un cliché, un flic à la Audiard mais c’est ce qui plait chez lui (ou pas). Pour ma part, j’aime assez ce personnage et j’ai été ravie de le retrouver. Cependant, je ressors avec un avis mitigé car j’ai trouvé le roman trop long (j’ai d’ailleurs survolé certains passages).
Moi qui aime les chapitres courts et rythmés, ici, je me suis retrouvée face à l’opposé. Les chapitres s’étirent en longueur même s’il est tout à fait possible de faire des pauses assez facilement grâce à des « sous-chapitres ». Quant au rythme, il faut reconnaitre que l’ensemble traine en longueur, notamment à cause de nombreuses répétitions et de scènes qui n’apportent pas grand-chose à l’intrigue. A cause de tout cela, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et il a fallu que j’arrive à peu près à la moitié du roman pour que le déclic se fasse. A ce moment-là, j’ai pris plaisir à avancer dans l’histoire mais il faut reconnaitre qu’il s’en est fallu de peu pour que j’abandonne.
Mehrlicht est toujours égal à lui même, néanmoins, je n’ai pas retrouvé son côté cynique du premier tome, je l’ai senti fatigué. Je reste sur ma faim sur certains points concernant les personnages de Latour et Dossantos mais peut-être que l’auteur apporte des réponses dans le tome suivant. Quant au stagiaire Lagnac, il est pour le moins insupportable et j’étais aux anges chaque fois que quelqu’un s’en prenait à lui.
Quant à la conclusion de l’intrigue, j’ai apprécié le dénouement et les explications qui nous sont données ainsi que leur lien avec le passé.
Pour conclure, si vous aimez les histoires qui vont vite, qui sont rythmées, avec des personnages attachants alors passez votre chemin, par contre, si vous aimez les polars à l’ancienne, Le jour des morts est fait pour vous.