Titre : Toxique
Auteur : Niko Tackian
Editeur : Editions de l’épée
Format : Numérique
Nombre de pages : 306
Dates de lecture : 12/12/2023 – 26/12/2023

4e de couverture / Résumé éditeur :
Janvier 2016. La directrice d’une école maternelle de la banlieue parisienne est retrouvée morte dans son bureau. Dans ce Paris meurtri par les attentats de l’hiver, le sujet des écoles est très sensible. La Crim dépêche donc Tomar Khan, un des meilleurs flics de la Crim, surnommé le Pitbull, connu pour être pointilleux sur les violences faites aux femmes. À première vue, l’affaire est simple. « Dans vingt-quatre heures elle est pliée », dit même l’un des premiers enquêteurs. Mais les nombreux démons qui hantent Tomar ont au moins un avantage : il a développé un instinct imparable pour déceler une histoire beaucoup plus compliquée qu’il n’y paraît.

Mon avis :
Je découvre réellement la plume de Niko Tackian avec ce roman alors que j’en avais déjà eu une petite approche avec une nouvelle (parue dans Phobia) que j’avais appréciée et j’en ressors avec un avis mitigé.

L’histoire tourne autour de deux intrigues : une enquête policière et les problèmes personnels auxquels Tomar doit faire face.

On comprends assez vite quel est le vilain personnage de l’histoire et je trouve cela dommage car j’apprécie lorsqu’un auteur me manipule et m’envoie dans toutes les directions. Ici, c’est quelque chose qui m’a manqué. Cependant, il y a certains passages auxquels je ne m’attendais pas et qui permettent de relancer la machine et l’intérêt du lecteur. Néanmoins, j’aurais aimé que ce personnage soit plus approfondi.

J’ai apprécié le personnage de Tomar et son côté limite où l’on se demande s’il va franchir ou non la ligne. C’est un excellent policier mais rongé de l’intérieur par son passé. Certes, cela fait un peu cliché mais cela tient la route et rend le personnage intéressant.

Mais, je reste sur ma faim. Il me manque des explications sur certains faits, j’ai comme un sentiment d’inachevé, que certains points auraient pu être plus approfondis. Et puis j’ai trouvé que l’enquête passait au second plan par rapport à ce que vit Tomar.

Je dois reconnaitre, cependant , que même si je sais que je n’en garderai pas un grand souvenir, j’ai passé un moment de lecture agréable.