Déguster le noir – collectif

Déguster le noir – collectif

Titre : Déguster le noir
Auteurs : collectif sous la direction d’Yvan Fauth
Editeur : Belfond
Format : papier
Nombre de pages : 304
Dates de lecture : 26/06/2023 – 02/07/2023

4e de couverture / résumé éditeur :
Vous n’en ferez qu’une bouchée !
Nicolas Beuglet, Christian Blanchard, Pierre Bordage, Patricia Delahaie, Sonja Delzongle, R.J. Ellory, Jacques Expert, Jérémy Fel, Nicolas Jaillet, Anouck Langaney, Ian Manook, Bernard Minier et Cédric Sire. Treize auteurs prestigieux, maîtres incontestés du frisson, nous entraînent dans une cinquième et ultime exploration sensorielle inédite autour du goût.
Autant de nouvelles originales, singulières et terrifiantes à la rencontre de personnages succulemment cruels, d’histoires délicates en bouche, qui satisferont les papilles et les méninges les plus affûtés.
Un recueil plein de vengeance, de coups bas et mortels, à savourer froid au chaud, avec tous les sens en alerte.

Mon avis :
Dernier tome de la série mettant en avant les 5 sens, « Déguster le noir » nous offre une fois de plus une belle brochette d’auteurs.

Comme à chaque fois, j’ai aimé les différentes nouvelles à des degrés différents, certaines m’ayant plus plu que d’autres. On imagine bien combien le challenge ne doit pas être évident de rédiger une histoire lorsqu’un thème est imposé et je salue le talent des différents auteurs pour s’être pris au jeu.

Je ne vais pas revenir sur toutes les nouvelles mais uniquement vous citer celles que j’ai le plus apprécié (dans leur ordre d’apparition dans l’ouvrage).

« Tous les régimes du monde » de Cédric Sire qui jette un regard froid sur l’image du corps et le culte de la minceur.

« Joé » de Christian Blanchard qui m’a indubitablement fait penser à « Des souris et des hommes » et que j’ai trouvé assez émouvant.

« Dans l’arène » de Jérémy Fel, hyper glaçant avec un final qui m’a fait tomber des nues tellement je ne m’y attendais pas.

« Jalousies » de Sonja Delzongle où il faut se méfier de la façon dont notre cerveau interprète ce que nos yeux voient et des conséquences qu’il peut en découler.

« La visite » de Nicolas Beuglet qui ne me fera plus voir le fait-maison de la même façon.

« Feijoada » de Ian Manook et ses dialogues sans oublier la chute qui est excellente.

« Scène de crime » de R. J. Ellory et son final rondement bien mené.

Je voudrais remercier Yvan Fauth à l’origine de ce projet qui, grâce à ces recueils, m’a fait apprécier un format qui ne m’intéressait pas le moins du monde et pour m’avoir également fait découvrir des auteurs et donné l’envie d’explorer plus en avant leur univers.

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