« Sentinelle » – David Coulon
Titre : Sentinelle
Auteur : David Coulon
Editeur : Magnus
Format : papier
Nombre de pages : 224
Dates de lecture : 06/06/2023 – 08/06/2023
4e de couverture / Résumé éditeur :
« Mon nom ne te dira rien.
Ni mon nom ni mon âge.
Ni aucune description physique.
Je pourrais être n’importe qui. Ton voisin, ton mari, ta femme. Ton amant. Toi. Je pourrais être toi.
Je suis fondu dans la masse, anonyme.
Je suis comme tout le monde, donc je ne suis personne.
Donc, tu me connais.
Je suis comme tout le monde.
Je tue des enfants.
Mais au fond de toi, tu le sais.
Ne t’offusque pas.
Ne sois pas choqué.
Ne sois pas ridicule.
Arrête d’être choqué par tout et n’importe quoi.
Tu sais que tu reprendras ta vie après.
Quelle que soit l’intensité du choc.
Alors, arrête de jouer un rôle.
Ne fais pas celui qui ne sait pas.
Au fond de toi, tu sais.
Tu ne lis pas ceci par hasard.
Je suis heureux de te rencontrer.
Je pourrais être toi, et tu le sais.
Viens prendre ta leçon.
Viens avec moi.
Bienvenue à toi. »
Mon avis :
Ce livre est un ovni littéraire et je suis complètement passée à côté.
La 4e de couverture ne permet absolument pas de se faire ne serait-ce qu’une petite idée de ce que peut être l’histoire et je dois reconnaitre qu’une fois la lecture achevée, je ne peux que dire que je n’y ai rien compris.
On m’avait prévenue qu’il ne fallait surtout pas lire ce roman en mangeant, je l’ai pourtant fait. J’ai été écoeurée par ce que je lisais (un avertissement prévient, je cite : « Ce roman est d’une très grande violence. Il est strictement réservé à un public averti. Ames sensibles, passez votre chemin. ») mais j’ai presque envie de dire que j’ai lu pire avec la série de « L’ogre » de Louis de Mauboy. Pourquoi ? Parce que dans « L’ogre » cela me parait cohérent (même si c’est à vomir). Ici, c’est le délire complet. Est-ce la réalité ? Un fantasme du personnage principal ? Le délire d’un homme enfermé à l’asile psychiatrique ?
J’ai failli abandonner à plusieurs reprises, mais j’ai persévéré parce que je voulais connaitre la fin. J’espérais des réponses… que je n’ai pas eues.
La construction des phrases a également été un problème. Répétitions de mots, de phrases, phrases composées d’un seul mot…
C’est cru, c’est violent, c’est gore, c’est malsain mais j’y suis habituée dans mes lectures et ce n’est pas ce qui m’a dérangée. Non, c’est le fait que je n’ai pas réussi à entrer dans la tête du personnage principal (heureusement pour moi, peut-être) alors qu’il me semble que c’était le but de l’auteur et de ce fait, je n’ai pas adhéré à ce que je lisais. Aurais-je dû faire tomber les murs mis en place par mon inconscient pour protéger ma santé mentale afin de profiter pleinement de ma lecture ? Je l’ignore.
Point positif quand même, j’ai découvert le peuple des Sentinelles dont je n’avais jamais entendu parler. Et puis il y a cette couverture qui, il faut le reconnaitre, est magnifique !