« Le mangeur d’âmes » – Alexis Laipsker

« Le mangeur d’âmes » – Alexis Laipsker

Titre : Le mangeur d’âmes
Auteur : Alexis Laipsker
Editeur : Pocket
Format : papier
Nombre de pages : 368
Dates de lecture : 01/04/2023 – 10/04/2023

4e de couverture / Résumé éditeur :
« Il n’a pas crié. Ils ne crient jamais. »
Certains secrets, pourtant bien gardés, s’avèrent parfois trop lourds à porter…
Quand des disparitions d’enfants et des meurtres sanglants se multiplient dans un petit village de montagne sans histoire, une vieille légende nimbée de soufre ressurgit… Diligentés par leurs services respectifs, le commandant Guardiano et le capitaine de gendarmerie De Rolan sont contraints d’unir leurs forces pour découvrir la vérité.

Mon avis :
J’ai vu passer le nom d’Alexis Laipsker à nombreuses reprises sur les réseaux sociaux avec notamment des retours élogieux sur son roman « Les poupées ». C’est avec « Le mangeur d’âmes » que je le découvre car j’ai eu l’occasion de piocher le livre dans la boite à livres sur mon lieu de travail.

Il y a beaucoup de rythme et de suspense dans cette histoire dont l’ambiance est plutôt poisseuse. Le village et ses habitants sont loin d’être accueillants. Quant aux meurtres/suicides ils sont sordides mais l’auteur vous épargne les détails. Les chapitres sont courts avec un récit qui tient la route.

J’ai adoré le personnage de De Rolan, sa façon de s’exprimer, son humour, cette sorte de petit jeu du chat et de la souris avec Guardiano, sa façon bien à lui de mener l’enquête. Guardiano est un personnage très intéressant également, elle préfère travailler en solitaire mais elle va de plus en plus apprécier la présence de De Rolan. Ces deux protagonistes aux méthodes différentes vont, en fait, très bien se compléter.

J’ai tout de suite accroché à cette histoire rondement menée. L’auteur apporte une touche de mystère avec ces oiseaux qui tombent du ciel et ces figurines représentant le diable. Et il y a cette fin complètement imprévisible qui vous laisse bouche bée.

Une très belle découverte et l’envie de me plonger dans les autres titres qu’Alexis Laipsker a publié et notamment « Les poupées ».

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