« L’ombre du renard » – Nicolas Feuz
Titre : L’ombre du renard
Auteur : Nicolas Feuz
Editeur : Slatkine et Compagnie
Format : papier
Nombre de pages : 280
Dates de lecture : 07/03/2023 – 15/03/2023
4e de couverture / Résumé éditeur :
Le 16 septembre 1943, , sur les hauteurs de Bastia, un convoi SS quitte un couvent avec une mystérieuse cargaison. Chargées sur une barge à direction de l’Italie, les caisses finissent englouties au large du cap Corse. La légende du Trésor de Rommel est née. 75 ans plus tard, un lingot frappé de la svastika réapparaît en Suisse.
Partie de neufchâtel, l’intrigue acrobatique de ce roman à tiroirs bouscule le lecteur de la Suisse à la France, entre deux époques sombres, hier, aujourd’hui, sur fond d’occupation nazie et de domination mafieuse.
Comme toujours, chez le procureur Feuz, le style est chirurgical, effroyablement efficace.
Mon avis :
J’ai apprécié les précédents romans de Nicolas Feuz que j’ai lus et c’est tout naturellement que j’ai sorti celui-ci de ma pile à lire alors que je cherchais un livre ne comportant pas trop de pages (pas envie de me plonger dans un long roman alors qu’une sortie que j’attendais avait lieu 10 jours plus tard).
Les chapitres sont courts (voire très courts), l’écriture est fluide et l’ensemble se lit avec facilité. J’ai cependant trouvé que cela allait un peu trop vite, notamment au niveau de l’enquête, ou plutôt des enquêtes, alors qu’il faut bien reconnaitre qu’elles sont plutôt complexes.
Nous retrouvons les mêmes personnages que dans « Le miroir des âmes », à savoir le procureur Nicolas Jemsen, sa greffière Flavie Keller et l’inspectrice Tanja Stojkaj.
J’ai été un peu déstabilisée au début de ma lecture car l’auteur ne nous indique pas toujours de prime abord à quelle époque se déroulent les faits (années 40 ou de nos jours). J’aurais apprécié qu’en dessous du numéro du chapitre soit mentionnée la date ou la période. Cependant, une fois les différents personnages bien identifiés (cela demande quelques chapitres), cela devient nettement plus simple de s’y retrouver.
Tout démarre sur les chapeaux de roue mais cela redescend d’un niveau assez vite. J’aurais aimé un peu plus de rythme ou plutôt une certaine continuité dans celui-ci. Ceci étant dit, ne pensez pas que l’ensemble soit mollasson, ce n’est pas le cas et sachez que je ne me suis pas du tout ennuyée. Disons que la chute a été trop rapide par rapport à l’entrée en matière.
J’ai trouvé très intéressant le fond historique de l’histoire. Je ne connaissais pas du tout cette légende du trésor de Rommel et cette lecture m’a donné envie de creuser un peu plus le sujet.
Je me suis fait avoir en beauté sur l’identité de la personne derrière tout cela, sur la fin en fait et ça, j’adore.
L’épilogue s’achève par une information qui annonce une suite et attise la curiosité (ça tombe bien, le roman est dans ma pile à lire).