« La conjuration primitive » – Maxime Chattam
Titre : La conjuration primitive
Auteur : Maxime Chattam
Editeur : Albin Michel
Format : numérique
Nombre de pages : 464
Dates de lecture :31/01/2023 – 11/02/2023
4ème de couverture / Résumé éditeur :
Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal ?
Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.
D’un endroit à l’autre, les scènes de crime semblent se répondre. Comme un langage ou un jeu.
Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?
Très vite, l’hexagone ne leur suffit plus : l’Europe entière devient l’enjeu de leur monstrueuse compétition.
Pour mettre fin à cette escalade de l’horreur, pour tenter de comprendre, une brigade pas tout à fait comme les autres, épaulée par un célèbre profiler.
De Paris à Québec en passant par la Pologne et l’Ecosse, Maxime Chattam nous plonge dans cette terrifiante Conjuration primitive au cœur des pires déviances de la nature humaine.
Mon avis :
Après une lecture dans laquelle j’ai eu du mal à me plonger (Les ferrailleurs I) et un abandon (Les ferrailleurs II), il me fallait piocher dans ma bibliothèque un roman qui avait toutes les chances de m’accrocher dès les premières pages afin de ne pas prolonger une éventuelle panne de lecture. J’avais le choix entre un Franck Thilliez, valeur sûre à mes yeux, et un Chattam dans la lignée de sa Trilogie du Mal qui m’avait conquise. J’ai fini par opter pour le Chattam pour deux raisons : d’abord car j’avais une version numérique et que cela me permettait de lire beaucoup plus qu’avec un roman papier, puis le dernier tome de la série venait de sortir et je ne lisais que des bonnes critiques ce qui me donnait envie de la commencer.
Avec La conjuration primitive, j’ai retrouvé tout ce que j’avais apprécié lorsque j’ai découvert l’auteur : une série de meurtres sadiques, du rythme, des rebondissements, du suspense. Un régal pour moi !
Chattam ne nous épargne pas les descriptions et nous gratifie de scènes de crimes dont la violence va crescendo. Les morts ne se limitent pas à la France et le périmètre s’élargit de plus en plus. L’auteur nous plonge au cœur du mal.
J’aime beaucoup lorsque les histoires impliquent des criminologues/profilers comme c’est le cas ici car je trouve la psychologie humaine fascinante, comment deux personnes élevées dans un contexte similaire peuvent prendre des chemins complètement différents où l’un devient un monstre alors que l’autre reste dans le droit chemin.
Je me suis complètement fourvoyée sur certains points alors que je me suis rapprochée sur d’autres et c’est ce que j’apprécie, ce plaisir de constater que l’on ne s’est pas trompé (sans que tout ne soit trop évident quand même) et celui de se faire mener en bateau par l’auteur (sur ce point, je n’avais pas du tout vu venir le dénouement – j’étais partie sur un autre personnage).
Seul reproche, la partie finale qui m’a semblé peu crédible et digne d’un blockbuster américain. Ah oui et puis le personnage de Ludivine m’a un peu énervée à partir du moment où elle a pris les rennes de l’enquête à trop se focaliser sur un événement tragique qui s’est déroulé peu de temps avant. Je peux comprendre qu’elle ait du mal à s’en remettre mais j’avais l’impression de lire continuellement la même phrase.
Je lirai avec plaisir la suite des enquêtes de Ludivine Vancker.