« Noir » – Koz

« Noir » – Koz

Titre : Noir
Auteur : Koz
Format : papier
Nombre de pages : 320
Editeur : Fleuve Noir
Dates de lecture : 14/08/2022 – 29/08/2022

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Au moment où les dix-huit transformateurs alimentant Paris et sa banlieue en électricité explosent simultanément, le noir tombe sur la capitale et ses environs. La nuit est totale, le danger inédit. En quelques heures à peine, les rues sombrent dans le chaos. Les scènes de pillages et de violence se multiplient. La tension monte.
Immédiatement, Hugo Kezer, chef de groupe à la brigade criminelle, prend le commandement de la cellule de crise mise en place pour répondre à l’urgence de la situation. Il doit avant tout comprendre qui se cache derrière cet acte criminel, cette organisation aussi élaborée. Et les raisons pour lesquelles ce black-out a été si minutieusement orchestré.
Une course contre la montre s’engage alors pour Kezer, d’autant plus éprouvante que les menaces sont nombreuses et pourraient bien mettre en danger celles et ceux qu’il aime…

Mon avis :
J’ai acheté ce roman en même temps que « Rouge » du même auteur au moment de leur sortie. Les deux livres étant sortis simultanément, je n’étais pas certaine que « Noir » soit à lire le premier. Cependant, la 4ème de couverture m’a fait entrevoir que je devais commencer par « Noir ».

Avec le mot APOCALYPSE écrit sur la couverture (et le résumé au dos), je dois dire que je m’attendais à autre chose, même si je n’ai pas été déçue par ma lecture. En effet, je pensais que le sujet serait plus autour de la situation entrainée par le black-out, à savoir les pillages, la violence, etc. Je pensais que l’on serait immergés dans les débordements et la folie humaine face à ce chaos. Sauf qu’ici, nous nous retrouvons face à un thriller, une enquête policière.

C’est un roman où l’action règne, un peu comme dans les séries US style « 24 heures chrono » où se mêlent rebondissements, retournements de situation, rythme et compte à rebours.

Le fait d’avoir fait se dérouler une partie de l’intrigue dans un hôpital permet de faire monter la tension et de jouer avec le côté émotionnel du lecteur, d’autant plus que cela met en jeu un enfant.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Hugo Kezer. Il n’hésite pas à suivre ses intuitions, au risque de se planter complètement, même si elles vont à l’encontre des ordres qui lui ont été donnés. Cela dit, on n’échappe cependant pas aux habituels flics torturés et conflits entre les différentes sections policières. J’ai moins accroché au personnage d’Anne Gilardini. On peut comprendre l’animosité qu’elle ressent envers Kezer mais c’est son attitude qui m’a déplu.

Ne vous attachez pas au mot « apocalypse » figurant sur la couverture sinon, vous risquez d’être déçu, voyez plutôt cette lecture comme un thriller. De mon côté, une fois que j’ai compris cela, j’ai beaucoup apprécié ma lecture car je n’avais plus cette attente de « fin du monde ».

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