« Requiem des ombres » – David Ruiz Martin

« Requiem des ombres » – David Ruiz Martin

Titre : Requiem des ombres
Auteur : David Ruiz Martin
Editeur : Taurnada
Format : numérique
Nombre de pages : 384
Dates de lecture : 22/04/2022 – 04/05/2022

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Hanté depuis l’enfance par la disparition de son frère, Donovan Lorrence, auteur à succès, revient sur les lieux du drame pour trouver des réponses et apaiser son âme. Aidé par une femme aux dons étranges, il tentera de ressusciter ses souvenirs. Mais déterrer le passé présente bien des dangers, car certaines blessures devraient parfois rester closes…… au risque de vous entraîner dans l’abîme, là où le remords et la honte règnent en maîtres. Où le destin semble se jouer de vous. Et cette question, qui bousculera sa quête de vérité : peut-on aller à l’encontre de ce qui est déjà écrit ?

Mon avis :
Je remercie Joël des éditions Taurnada pour m’avoir proposé de lire ce roman avant sa sortie.

J’ai découvert David Ruiz Martin avec son précédent roman « Seule la haine » et celui-ci est complètement différent même si on retrouve le thème de la vengeance abordé dans ce dernier.

Coup du hasard, après « Le miroir des âmes » de Nicolas Feuz, me voici à nouveau en Suisse avec ce thriller dans lequel pointe une petite note du surnaturel (ou d’ésotérisme selon la façon dont vous voyez les choses). Ce n’est pas la Suisse avec ses jolis paysages de montagnes, ses collines verdoyantes, non, la Suisse que l’on côtoie ici est grise et embrumée.

Je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage de Donovan, cet écrivain alcoolique en panne d’écriture qui espère retrouver son frère disparu depuis 40 ans, ou au mieux trouver des réponses. J’ai cependant trouvé sa relation avec Iris très intéressante. Ce personnage s’avère aussi torturé que Donovan mais pour des raisons différentes. Iris est magnétique et mystérieuse à l’opposé de Donovan qui est terne.

A certains moments, j’ai trouvé que l’histoire trainait un peu en longueur (ou c’est parce que je ne suis pas habituée à ce que les romans édités chez Taurnada contiennent autant de pages) et que l’intrigue n’avançait pas vraiment. Je me suis demandée, cependant, si ce n’était pas voulu de la part de l’auteur afin que l’on puisse se mettre à la place du personnage principal dont les recherches n’avancent pas. Toutefois, au moment où je commençais à me dire que si cela continuait ainsi, j’allais finir par me lasser, David Ruiz Martin a su trouver le petit quelque chose pour relancer mon intérêt, que ce soit une information dévoilée au détour d’une page, un moment d’action, l’attitude d’un personnage…

Dans ce roman, il y a aussi cette ambiance qui devient de plus en plus pesante avec notamment l’apparition de la brume ainsi que les questions que l’on finit par se poser et les doutes qui commencent à naitre vis à vis de certains protagonistes.

J’avais pressenti la fin mais pas tous les détails. La conclusion tient la route par rapport à l’ensemble de l’intrigue.

En conclusion, une lecture intéressante pour un roman maitrisé mais dont je pense que j’en attendais trop (par rapport ce que j’avais ressenti à l’issue de ma lecture de Seule la haine).

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