« Les yeux » – Slimane-Baptiste Berhoun
Titre : Les yeux
Auteur : Slimane-Baptiste Berhoun
Editeur : Bragelonne
Format : numérique
Nombre de pages : 550
Dates de lecture : 17/03/2022 – 26/03/2022
4ème de couverture / Résumé éditeur :
Tout en haut du plateau, le vent pouvait rendre fou.
On avait choisi d’y construire un asile. L’Orme : une grande bâtisse lugubre battue par les vents et la neige. Même les bombardements de 44 n’avaient pas pu en venir à bout. À croire qu’il échappait à toute influence humaine.
Des morts étranges et violentes, il y en avait toujours eu et il y en aurait encore, là-haut. Et si on avait écouté les fous enfermés derrière les murs délabrés, on y aurait peut-être vu l’œuvre d’un monstre. Mais les fous, ça ne s’écoute pas, ça se traite.
Pourtant, l’arrivée de Lucie Klein, jeune étudiante disciple du professeur Lacan, pourrait bien délier les langues. Dans les couloirs sombres de l’hôpital, on murmure déjà que si la Parisienne plonge dans l’enfer de L’Orme, c’est parce que s’y trouve un cas unique au monde.
Un cas qui, mystérieusement, serait la dernière chance d’élucider le plus horrible des meurtres jamais commis à Paris.
Mon avis :
La couverture intrigante de ce titre m’a tout de suite attirée, elle me fait penser aux planches de Rorschach (j’en ai mis deux sur ma photo d’illustration pour ceux qui ne connaissent pas).
Pour cette lecture, je m’attendais à un thriller psychologique et il s’avère que c’est plutôt un thriller fantastique/horrifique.
L’histoire est intéressante et l’intrigue tient la route mais j’ai trouvé le roman très (trop) long. J’avais l’impression de ne pas avancer. A de nombreux moments, j’avais une impression de surplace, de tourner en rond, un peu comme si l’auteur devait rendre un certain nombre de pages et qu’il comblait l’espace.
L’ambiance est oppressante, le rythme s’accélère dans le dernier tiers et les personnages sont intéressants, j’ai particulièrement apprécié La Mo que j’ai trouvé très touchant(e). Par contre, je n’ai pas du tout apprécié le personnage de Gaultier qui m’énervait constamment. On retrouve dans l’histoire une certaine touche de « Shutter Island » que je n’avais pas vu venir.
Certaines scènes gore pourront choquer, déranger. Heureusement, des touches d’humour viennent contrebalancer cela.
Concernant la fin, je me sens frustrée car je n’ai pas toutes les réponses aux questions posées durant le récit et je les attendais vraiment. Et puis quid du sphinx ? Il disparait purement et simplement alors que l’on s’attend à le voir revenir dans l’histoire.
Ressenti en demi-teinte car il y a vraiment du bon mais ce sentiment de frustration que j’ai ressenti une fois la dernière page tournée est ce que je retiens le plus de ce roman.