« Le marais de la vengeance » – Christelle Rousseau
Titre : Le marais de la vengeance
Auteur : Christelle Rousseau
Editeur : Evidence
Format : Numérique
Nombre de pages : 246
Dates de lecture : 20/02/2022 – 25/02/2022
4ème de couverture / Résumé éditeur :
Un village breton, un domaine et un marais. Ce dernier alimente un grand nombre de légendes et surtout inspire la peur aux habitants.
Lorsque Charlotte, « Charlie » Karven, célèbre romancière achète la Roseraie, elle n’imagine pas qu’elle va plonger dans une aventure aussi effrayante que mystérieuse, quelque fois au péril de sa vie.
Mon avis :
Avis en demi-teinte en ce qui me concerne pour ce roman. Pas qu’il soit mauvais mais parce que plusieurs choses sont venues contrarier ma lecture.
L’histoire, qui se déroule en Bretagne, parle d’un marais et d’une maison hantés. Elle est relatée de façon chronologique et nous débutons à l’époque de la chasse aux sorcières, ce qui a pour but de nous expliquer la réputation du marais à être hanté. Nous avançons rapidement dans le temps et les lieux semblent voués à être des endroits où ne se déroulent que des tragédies (suicides, accidents mortels, disparitions…). La majeure partie de l’histoire, cependant, se déroule à notre époque.
L’auteure parvient à mettre une bonne dose d’angoisse et de frissons dans son récit ainsi que du mystère. On sent également le travail de recherche derrière son travail d’écriture.
Mais comme je le disais au début de cette chronique, plusieurs choses m’ont dérangée et sont venues entacher ma lecture.
Tout d’abord, il y a beaucoup de répétitions, au point où cela a fini par me lasser. Cela ne fait pas avancer l’histoire et cela finit par alourdir l’ensemble et entraine des longueurs dans le récit. Par ailleurs, j’ai trouvé la fin prévisible et si vous suivez bien le tout et que vous avez un peu de logique, il devrait être facile pour vous de deviner également qui est derrière tout cela…
Mais ce qui m’a le plus gênée, ce sont les nombreuses coquilles, mots manquants ou répétés et la mauvaise concordance des temps. Je ne sais pas si c’est la version numérique qui est comme ça ou si le format papier rencontre le même souci, mais je dois avouer qu’il y en a tellement que je me suis demandée s’il y avait eu un travail de relecture par la maison d’édition. Je déteste avoir ce genre de réaction mais là, c’est vraiment à se poser la question.
Voilà, pas grand chose de plus à ajouter. Un roman vite lu qui ne me laissera pas un grand souvenir.