« Leena » – Jan Länden
Titre : Leena
Auteur : Jan Länden
Editeur : Slatkine
Format : papier
Nombre de pages : 384
Dates de lecture : 23/10/2021 – 30/10/2021
Ressenti : Bienvenue dans la lutte contre le crime organisé
4ème de couverture / Résumé éditeur :
Un cadavre putréfié va plonger Leena Fournier inspectrice à la brigade criminelle genevoise, dans l’enquête la plus spectaculaire menée par la police judiciaire depuis sa création, il y a plus d’un siècle. Confrontée aux aspects les plus sombres de l’âme humaine, elle va être emportée au cœur du crime organisé international. Un face-à-face avec la réalité du banditisme moderne dont l’unique frontière est la rencontre avec un prédateur encore plus sanguinaire. Un récit au réalisme de tous les instants.
Mon avis :
Je remercie Babelio et les éditions Slatkine pour m’avoir permis de lire ce roman dans le cadre d’une masse critique.
J’ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire ayant pour toile de fond le crime organisé car ce n’est pas un sujet que j’affectionne particulièrement, mais il est parfois bon de sortir de ses lectures habituelles.
L’histoire prend un peu de temps à s’installer et puis une fois tous les rouages mis en place, tout fonctionne et la lecture devient addictive.
Cependant, j’ai trouvé le personnage de Leena trop parfait. Elle réussit là où d’autres enquêteurs se sont cassé le nez depuis des années, et cela avec une facilité et une rapidité déconcertantes. De plus, le « mafieux » ne lui met pas beaucoup de bâtons dans les roues, j’aurais pensé trouver plus de dommages collatéraux.
J’ai préféré le personnage du Fantôme, cet exécuteur qui devient une cible. Il est d’une froideur et d’une insensibilité incroyables pour ses victimes.
J’ai trouvé intéressant de découvrir les liens entre les différents services qui luttent contre le crime organisé, les moyens mis en place… C’est quelque chose qui m’était complètement inconnu et j’imagine sans peine tout le travail que doit représenter cette lutte.
J’ai eu, par ailleurs, beaucoup de mal avec les différentes abréviations qui renvoient en fin d’ouvrage pour en connaitre la signification. Il y en a beaucoup trop et j’ai fini par ne plus m’y reporter. Il y a aussi des tournures de phrases et des expressions qui sont vraisemblablement propres à la Suisse et cela m’a perturbée.
Le roman s’achève sur un rebondissement qui annonce une suite à venir. Reste à savoir si je serai au rendez-vous…
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