« Les galeries hurlantes » – Jean-Marc Dhainaut
Titre : « Les galeries hurlantes »
Auteur : Jean-Marc Dhainaut
Editeur : Taurnada
Format : papier
Nombre de pages : 224
Dates de lecture : 04/09/2021 – 11/09/2021
Ressenti : flippant
4ème de couverture / Résumé éditeur :
Karine, dix ans, joue avec un ami imaginaire. Tout ce qu’elle sait, c’est son âge et qu’il n’aime pas Alan Lambin, le spécialiste en paranormal que son père, désemparé et dépassé par une succession de phénomènes étranges, a appelé à l’aide.
Et si l’origine de tout cela se trouvait dans les anciennes galeries minières existant toujours sous ce village du Nord ? Le seul moyen d’accéder à ce dédale oublié de tous serait les sous-sols d’un hôpital abandonné et hanté par le souvenir de tous ceux qui y laissèrent leur vie, un matin d’hiver, treize ans plus tôt.
Mon avis :
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé le personnage d’Alan Lambin que j’avais apprécié dans « La maison bleu horizon ».
Enquêteur du paranormal, Alan se déplace dans le Nord (où il a une partie de ses origines) auprès d’une famille en proie à des phénomènes étranges. Il y va un peu à reculons en pensant boucler cette affaire rapidement car selon lui, le père a plus besoin d’une aide psychologique qu’autre chose. De plus, l’état de santé de sa compagne Mina, l’inquiète et il souhaite retourner auprès d’elle rapidement.
Une fois sur place, il va vite se rendre compte que les choses sont bien plus complexes que ce qu’il imaginait et qu’il est tout à fait possible que le paranormal entre en jeu.
Jean-Marc Dhainaut nous plonge dans une histoire angoissante où se mêlent paranormal, légendes et tragédies. L’histoire est rythmée et l’angoisse va crescendo au fur et à mesure que l’on avance dans le récit. Par ailleurs, il se plait à jouer avec nous en nous mettant dans le doute sur ce que nous lisons (réalité ? cauchemars ?). J’ai tourné les pages sans m’en rendre compte tant j’étais plongée dans l’histoire.
Alan va devoir composer avec des spectres mais pas que car autre chose rode autour de lui (j’attends avec impatience la suite de ses aventures pour en savoir plus à ce sujet).
Certains passages, lus avant de m’endormir, m’ont bien fichu la frousse et je me suis parfois demandée si je choisissais bien mon moment pour lire car je craignais que mon sommeil soit troublé par ce que je venais de lire.
L’écriture de l’auteur est fluide et nous tient en haleine tout au long de l’histoire. L’émotion est présente et ajoute au côté pesant de l’ambiance dans cet environnement gris et froid. L’ensemble donne une lecture vraiment plaisante.
Au fait, si quelqu’un peut m’éclairer sur la façon dont se prononce le mot « terril » (le « l » final se prononce ou pas ?), je l’en serai reconnaissante.