« Le dernier magicien, tome 2 : les cinq artéfacts » – Lisa Maxwell

« Le dernier magicien, tome 2 : les cinq artéfacts » – Lisa Maxwell

Titre : Le dernier magicien, tome 2 : les cinq artéfacts
Auteur : Lisa Maxwell
Editeur : Casterman
Format : papier
Nombre de pages : 718
Dates de lecture : 01/05/2021 – 16/05/2021
Ressenti : trop de longueurs

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Le pouvoir du Livre vit en Harte désormais, obligeant le Magicien à lutter chaque jour, chaque minute pour ne pas céder tout entier à cette puissance dévastatrice.
Inconsciente du tourment qui ronge son ami, Esta poursuit seule son but : retrouver les Artéfacts qui menacent l’avenir de la magie. Grâce à sa prodigieuse affinité, la jeune magicienne entraîne Harte à Saint-Louis, en 1904, là où sont cachés les précieux objets.
Ils se mêlent au combat qui fait déjà rage dans la ville. Les mages Antistasi rivalisent de subterfuges et d’actes de magie de haut vol pour s’emparer du pouvoir.
Sans compter qu’un nouvel adversaire se tient tout près d’Esta, dont elle est à mille lieues d’imaginer l’identité : le Magicien lui-même.

Mon avis :
Ayant lu le premier tome en 2018 (voir mon retour sur le roman ici), il m’a fallu un petit moment avant de me remettre dans l’histoire, essentiellement parce que j’avais oublié un certain nombre de choses. C’est dans ces moments-là que j’aimerais qu’un résumé du premier tome soit fait au tout début du roman, vous savez comme dans les séries TV à la diffusion d’une nouvelle saison. Mais bon, l’essentiel m’est revenu en mémoire au fur et à mesure de ma lecture.

Tout a bien commencé, j’étais ravie de retrouver Esta et Harte ainsi que les autres personnages et j’étais impatiente de savoir comment les choses allaient évoluer et surtout comment ils allaient procéder pour récupérer les artéfacts. Et puis, petit à petit, j’ai commencé à m’ennuyer.

L’histoire se déroule sur deux années différentes : 1902 et 1904. Autant le récit qui se passe en 1902 est dynamique, autant j’ai fini par trouver celui de 1904 lassant car trop répétitif.

En effet, en 1902, l’histoire se centre sur Viola et Jianiyu, il y a du rythme, des rebondissements et des nouveaux personnages apportent de la nouveauté. On y aborde des thèmes comme le racisme, la place des femmes dans la société, la lutte du pouvoir entre les gangs, la loyauté, la trahison. J’ai trouvé cette partie vraiment dynamique.

A la différence, pour ce qui est de l’histoire se déroulant en 1904, j’ai trouvé qu’elle n’avançait pas. Alors oui, il y des nouveaux personnages, il y a une intrigue intéressante, mais j’ai eu une impression de répétitions, que rien n’avançait, que soit l’intrigue tournait en rond, soit elle faisait du sur place. C’était un peu comme si l’auteure avait eu plus d’idées sur ce que devraient affronter Viola et Jianiyu, comme si elle n’avait pas été inspirée pour Esta et Harte mais qu’elle avait décidé que le nombre de pages concernant les deux époques serait à peu près équivalent et que faute d’inspiration, elle avait fait trainer les choses.

Certes, à la fin, les choses s’enchainent mais il y a eu beaucoup trop de longueurs auparavant. Tout va (trop ?) vite, comme si au bout du compte l’auteure venait de s’apercevoir qu’elle arrivait au nombre de pages qu’elle avait prévu d’écrire et qu’elle devait donc se dépêcher de tout dévoiler.

Vous l’aurez compris, je ressors de cette lecture avec un avis mitigé à cause de ses trop nombreuses longueurs et répétitions. Une bonne centaine de pages en moins n’aurait en rien nuit à l’histoire et aurait ainsi évité ce sentiment de tourner en rond. Il va de soi que je lirai la suite car j’ai envie de connaitre le dénouement mais j’espère que l’ensemble sera mieux dosé et sans (trop de) longueurs.

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