« Entité » – Lili Garden

« Entité » – Lili Garden

Titre : Entité
Auteur : Lili Garden
Editeur : Evidence éditions
Format : Numérique
Nombre de pages : 384
Dates de lecture : 14/02/2021 – 20/02/2021
Ressenti : Trop de coquilles qui ont gêné ma lecture

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Caroline, épouse et mère au foyer, se lance le défi de trouver une habitation parfaite pour son mari, son fils Gabriel et elle.
Très vite, elle tombe sous le charme d’une demeure qui porte le nom de Providence. Comme envoûtée par cette maison, elle est persuadée que c’est le lieu de vie idéal pour sa petite famille et fera tout pour l’obtenir. Au fil du temps, Gabriel et Caroline sont témoins et victimes de phénomènes plus qu’étranges. Mais Charles, son mari, ne semble pas toucher par les événements.
Pour quelles raisons est-il épargné ?

Mon avis :
Autant vous ne ferez pas regarder un film d’horreur, surtout s’il est question de fantômes et autres esprits, autant je me délecte à lire des romans d’horreur (ah les Stephen King de mon adolescence…).

C’est un roman dont je n’avais pas entendu parler avant de le voir sur un compte Instagram que je suis (Vane_boitealivre). L’auteure m’était également totalement inconnue, tout comme la maison d’édition d’ailleurs.

Le ressenti de Vanessa m’a donné envie de le lire, même si elle a précisé qu’elle n’était pas tranquille en se couchant le soir pendant sa lecture alors que c’est essentiellement le moment où j’ai la possibilité de lire. Tant pis, j’ai quand même décidé de sauter le pas (et puis comme c’était sur ma liseuse, au final j’ai plus lu le midi pendant ma pause déjeuner que le soir avant de dormir).

Avant de commencer l’histoire, Lili Garden nous focalise sur les bruits que l’on entend dans nos foyers, ceux qui proviennent des variations de températures, des vibrations sans qu’aucune cause paranormale ne soit en cause. Bien lui en prend car inconsciemment on se focalise sur le moindre bruit pendant la lecture et cela met en place une ambiance particulière.

Il y a pas mal de coquilles dans ce roman et je dois dire que cela a beaucoup gêné ma lecture. Ce ne sont pas des fautes de frappe car on retrouve les mêmes à plusieurs endroits (par exemple : « coup » au lieu de « cou », le mari médecin qui part à son « bureau » et non à son « cabinet »). Cela passerait s’il n’y en avait qu’une ou deux mais j’ai trouvé qu’elles étaient vraiment nombreuses et je me suis, à chaque fois, focalisée dessus. Quelques problèmes dans la concordance des temps également ainsi que des phrases mal tournées alourdissant la lecture (et obligeant parfois à relire la phrase pour être certain d’avoir bien compris le sens), ainsi que des mots (essentiellement des articles) manquant.

L’attitude de Caroline m’a dérangée au début du roman. Dès les premiers chapitres, elle ne cesse de répéter qu’elle n’est pas folle ou de se demander si elle ne serait pas en train de le devenir. J’ai trouvé cela prématuré dans la chronologie de l’histoire. A ce stade de l’histoire, elle aurait plutôt dû mettre cela sur le dos d’une éventuelle fatigue, mais on n’en vient pas à se demander du jour au lendemain si on sombre dans la folie.

Le suspense va crescendo dans cette histoire de maison hantée. Et la deuxième partie vous apportera plus de frissons que la première qui met en place doucement l’ambiance et la prise de conscience de l’esprit qui habite la maison.

Cette deuxième partie est nettement plus intéressante. Le rythme est soutenu et on avance rapidement dans l’histoire. J’ai plaint cette pauvre Caroline qui se bat seule contre ce fantôme et détesté son mari qui ne cherche même pas à comprendre ce qui lui arrive. J’ai trouvé le personnage de leur fils Gabriel touchant, le pauvre petit devait se sentir bien seul avant sa discussion avec sa mère.

Au final, un roman qui tient ses promesses dans sa deuxième partie. Dommage qu’il y ait autant de coquilles/fautes.

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