« Le calendrier de l’après » – Nicolas Feuz

« Le calendrier de l’après » – Nicolas Feuz

Titre : Le calendrier de l’après
Auteur : Nicolas Feuz
Editeur : Slatkine et Cie
Format : papier
Nombre de pages : 250
Dates de lecture : 07/02/2021 – 13/02/2021
Ressenti : Road-trip

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Après l’immense succès de Restez chez vous, offert quotidiennement en ligne durant le premier confinement sous la forme d’un feuilleton gratuit qui est ensuite devenu un livre, Nicolas Feuz imagine ce que sera le monde d’après l’épidémie.
Dix-huit ans se sont écoulés depuis l’apparition du virus Verna. Le monde a sombré dans le chaos. Les pays, les gouvernements, les médias, Internet, les hôpitaux, l’armée, la police et bien d’autres vestiges du monde de l’avant ont disparu. La mondialisation n’existe plus et l’absence de moyens de communication empêche de savoir ce qui se passe de l’autre côté de ce qu’était naguère une frontière.
Dans ce monde de l’après, il y a, d’un côté, les immunisés, de l’autre les contagieux, d’un côté les bien-pensants, de l’autre les inutiles. Alexis, un des douze élus chargés de la survie de l’humanité, s’aventure dans le monde des inutiles, à la recherche de la femme qu’il aime.
De Genève à Neuchâtel, en passant par Lausanne, la Riviera vaudoise et la Broye fribourgeoise, un thriller dystopique inquiétant.

Mon avis :
Tout comme pour « Restez chez vous », Nicolas Feuz a publié son roman sous forme de feuilleton quotidien sur son compte Facebook en décembre dernier. Je n’ai pas eu le temps de le lire sous cette forme et j’ai préféré le lire sous sa version complète.

Notre pandémie étant toujours d’actualité, je me suis demandée si j’allais lire le roman rapidement après sa sortie ou bien plus tard. J’ai finalement opté pour la première option et je ne le regrette pas car je ne sais pas si une fois que le covid sera derrière nous (d’ailleurs étant donné la situation actuelle, ce n’est pas pour tout de suite) j’aurai encore envie de lire des romans parlant d’épidémie ou de virus.

Le roman est court et se lit très rapidement. J’aime l’écriture de Nicolas Feuz que je trouve très fluide et agréable.

L’histoire tient la route, le rythme est soutenu. Je n’ai pas cherché à savoir où m’emmenait l’auteur, je me suis laissée porter par l’histoire et le courant. Les références au monde d’avant (notre monde actuel) sont excellentes et on en vient à se dire que si le futur est comme il est décrit dans ce roman, il faut chérir notre présent aussi noir soit-il par certains de ses aspects, parce qu’honnêtement, je n’ai pas envie de vivre dans le monde de 2038 imaginé par Nicolas Feuz !

J’ai adoré le retournement de situation final, franchement je ne m’y attendais pas le moins du monde !

Je salue le talent de l’auteur pour avoir à nouveau réussi à imaginer et mettre noir sur blanc une histoire en si peu de temps.

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