« A pas de loup » – Isabelle Villain
Titre : A pas de loup
Auteur : Isabelle Villain
Editeur : Taurnada
Format : Numérique
Nombre de pages : 256
Dates de lecture : 21/12/2020 – 28/12/2020
Ressenti : Démarrage lent puis accélération
4ème de couverture / Résumé éditeur :
Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s’installer à La Barberie, un éco-hameau niché en plein cœur des Alpes-de-Haute-Provence, c’est bien pour fuir un quotidien devenu trop pesant. Pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons.
Mais l’équilibre de cette nouvelle vie va un jour se fissurer. Un grain de sable va s’infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.
Et ce très beau rêve va se transformer peu à peu en un véritable cauchemar.
Votre pire cauchemar…
Mon avis :
Je remercie Joël des éditions Taurnada pour m’avoir une fois de plus renouvelé sa confiance en me proposant de découvrir ce roman avant sa sortie.
La première moitié de ce roman m’a complètement déstabilisée parce que la dernière (enfin les deux dernières) phrase de la 4ème de couverture annonçait quelque chose que je ne voyais toujours pas venir. Il faut dire que j’aime lorsqu’il y a peu de temps morts dans une histoire. Néanmoins, Isabelle Villain a réussi à me ferrer car malgré cela je n’ai pas décroché et j’avais toujours l’envie de continuer ma lecture afin de découvrir la suite et où elle allait nous emmener. Petit à petit, se met en place une ambiance qui va vous conduire sur un chemin qui va s’avérer, dans la deuxième moitié, bien plus malsain qu’il n’y parait.
Dans la première partie, l’auteure alterne présent et passé en nous présentant le cheminement des différents personnages (leur besoin, pour la plupart, d’échapper à la vie à 200 à l’heure des grandes villes et du stress que cela engendre, du désir de retrouver une vie plus « saine » en vivant de leurs produits). J’ai trouvé cette partie intéressante mais trop longue car au bout du compte, il ne s’y passe pas grand chose mis à part l’enlèvement du petit Martin et quelques autres choses un peu plus violentes sur lesquelles on s’attarde peu.
Et puis il y a comme une rupture dans le roman et là tout s’accélère, le poisson qui jusqu’ici jouait avec le ver au bout de l’hameçon, referme la mâchoire et ne le lâche plus. Là j’ai retrouvé les thrillers comme je les aime avec de l’action, du suspense, du stress, la « crainte » de ce vers quoi on se dirige. Isabelle nous dévoile la vraie Rosalie et le titre prend tout son sens. Rosalie qui se retrouve prise au piège de ses propres envies, de sa propre influence sur les autres. Rosalie mère-louve, manipulatrice prête à tout, même du pire, pour aller au bout de ses convictions.
Isabelle Villain, avec sa plume agréable et fluide aborde des thèmes comme l’écologie, la préservation de l’environnement, le retour d’une vie plus proche de la nature, la surconsommation, le militantisme…
Au final, une lecture agréable mais qui aurait mérité un peu plus de punch dans sa première partie, heureusement compensée par une deuxième partie dynamique et une fin qui fait froid dans le dos.
One thought on “« A pas de loup » – Isabelle Villain”
Je l’ai terminé cette nuit et je suis mitigée également… Un peu trop de clichés sectaires/bobo écolo dans la première partie et une fin qui va trop vite, l’évolution de Rosalie n’est pas assez développée selon moi…
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