« Avides » – Tom Clearlake
Titre : Avides
Auteur : Tom Clearlake
Format : numérique
Nombre de pages : 438
Editeur : Moonlight
Dates de lecture : 04/10/2020 – 11/10/2020
Ressenti : Oui pour les deux premiers tiers (malgré des invraisemblances), non pour le dernier
4ème de couverture / Résumé éditeur :
Paris. Au fond d’une cave d’un immeuble de Belleville, douze corps sont retrouvés morts, exsangues.
Le 36 est sur la brèche.
Ces faits rappellent à la capitaine Julie Delorme sa première scène de crime, treize ans plus tôt, celle d’un enfant apparemment atteint de démence qui avait tué ses parents pour se nourrir de leur sang.
Convaincue qu’il existe un lien entre les deux affaires, Julie va affronter son plus vieux démon et se lancer dans une enquête à haut risque.
Mon avis :
Avis mitigé pour ce roman. Les deux premiers tiers du roman m’ont bien plu même si certains points m’ont fait tiquer.
En effet, je trouve que pour un enfant âgé de 10 ans, le jeune Rémi a quand même des réactions très puériles, et puis je ne pense pas qu’un enquêteur privé puisse avoir accès à autant d’informations auprès de la police, c’est comme s’il était un membre à part entière de l’équipe. J’ai été surprise de lire que 13 ans après les enregistrements du métro étaient toujours disponibles, non seulement cela représenterait un volume considérable de données à stocker mais en plus je ne suis pas certaine que légalement cela soit possible (il me semble que les délais imposés par la CNIL sont plutôt courts). Et puis cette chère Capitaine Delorme qui succombe immédiatement au privé, cela fait vraiment très cliché.
Malgré cela, j’ai apprécié la première partie avec cette enquête policière. C’est assez rythmé, glauque et accrocheur.
Et puis tout se gâte lorsque cela vire au fantastique et là j’ai complètement décroché.
Le rythme se ralentit considérablement et l’histoire part dans un délire ésotérique auquel je n’ai pas adhéré. Je ne suis pas contre le fantastique (la preuve j’ai bien aimé « Une cosmologie de montres » où une bonne part de fantastique côtoie le réel) mais j’aime être prévenue que je lis un thriller de ce genre, au moins je sais à quoi m’attendre.
Les notions du temps ne sont pas bien définies et de ce fait, on ne sait pas combien de temps s’écoule entre les différents événements. Cela a pour conséquence des incompréhensions (Delorme est régulièrement exténuée alors que l’on a l’impression que seulement quelques heures se sont écoulées) qui décrédibilisent l’histoire (ou alors Delorme est vraiment une petite nature).
Bref, sans ce dernier tiers, cela aurait pu faire un bon polar avec son ambiance rythmée et bien glauque.