« Je ne suis pas un monstre » – Carme Chaparro

« Je ne suis pas un monstre » – Carme Chaparro

Titre : Je ne suis pas un monstre
Auteur : Carme Chaparro
Format : papier
Nombre de pages : 320
Editeur : Plon
Dates de lecture : 12/02/2020 – 22/02/2020
Ressenti : Captivant

4ème de couverture / Résumé éditeur :
24 décembre. Un enfant disparaît dans un centre commercial de Madrid.
Même lieu et même mode opératoire qu’une ancienne affaire : l’enlèvement de Nicolás Acosta deux ans plus tôt. Et si tout recommençait ?
L’inspectrice Ana Arén, qui a failli lors de l’enquête précédente, se lance à corps perdu dans une course contre la montre pour retrouver le petit garçon. Mais certains journalistes viennent contrarier son enquête, avides de scoops et d’audience.
Les fausses pistes s’enchaînent, les rumeurs enflent et les politiques s’en mêlent. La ville tremble, sans répit, devant la menace d’un tueur en série, d’un prédateur à l’affût des proies qu’il veut faire siennes.
Alors que la vérité est sur le point d’éclater, l’inspectrice se retrouve face à une effroyable réalité qui pourrait la consumer.

Mon avis :
Tout d’abord, je souhaite remercier Séverine (Ilestbiencelivre sur Instagram et Youtube) et les éditions Plon pour le concours qui avait été organisé afin de remporter ce livre (vous l’aurez compris, c’est moi qui ait été tirée au sort). Je ne l’ai pas lu tout de suite car à sa réception, je venais de finir un roman qui parlait d’enlèvement d’enfants et je voulais laisser passer quelques ouvrages afin de ne pas faire de parallèle entre les deux. Et donc, une dizaine de livres plus tard, je me suis lancée dans ma lecture.

J’ai passé un excellent moment en compagnie des différents personnages. J’ai beaucoup apprécié la construction du récit avec une histoire racontée par différents protagonistes (surtout deux : Ana et Inès). Cela apporte un certain rythme même si parfois cela ralentit un peu (notamment dans la première moitié), cela dit, je n’ai pas vraiment été dérangée par ces ralentissements.

Le prologue vous met dans la peau du prédateur qui est en train de choisir l’enfant qu’il va enlever. Sa façon d’expliquer son choix est glaçante. S’ensuit le premier chapitre qui nous présente le premier personnage, Inès, une journaliste qui poussée par son éditeur, est à la recherche de ce qui pourrait être le départ de son prochain roman. Cette journaliste se trouve être l’amie d’Ana, l’inspectrice qui sera en charge de l’enquête sur ce nouvel enlèvement. Ana dont la disparition du petit Nicolás la hante toujours.

Les deux femmes devront composer avec leurs deux objectifs : réussir coûte que coûte à retrouver l’enfant pour l’une et la recherche du scoop permettant de faire la une pour l’autre.

J’ai beaucoup apprécié également, l’ambiance qui se dégage au fil de la lecture. On partage le stress, l’impuissance, la frustration, la détresse, l’acharnement des différents personnages, la douleur des parents.

Bon ok, j’ai senti venir la fin mais l’auteure a quand même semé le doute dans mon esprit à plusieurs reprises.

Ah oui, j’allais oublier. Surtout, ne lisez pas la note de l’éditeur à la fin du livre avant de commencer le roman. En effet, celle-ci fait partie intégrante de l’histoire. Je n’en dirai pas plus mais la lire vous donnerait immédiatement le nom à ne pas connaitre (vous voyez ce que je veux dire ?).

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