« La machine à brouillard » – Tito Desforges
Titre : La machine à brouillard
Auteur : Tito Desforges
Format : Numérique
Nombre de pages : 224
Editeur : Taurnada
Dates de lecture : 03/02/2020 – 10/02/2020
Ressenti : Déroutant
4ème de couverture / Résumé éditeur :
Mac Murphy est un soldat d’élite. Mac Murphy est fort. Mac Murphy est dur. Mac Murphy est fou. Mac Murphy trimbale dans sa tête une épouvantable machine à brouillard qui engloutit ses souvenirs, sa raison et l’essentiel de son âme, morceau après morceau.
Quand les habitants de Grosvenore-Mine, ce village perdu dans les profondeurs de l’Australie, se hasardent à enlever la fille de Mac Murphy, ils ne savent pas à quel point c’est une mauvaise idée.
Une époustouflante plongée dans l’amour d’un père pour sa fille et dans les tréfonds de la démence d’un homme. Inlâchable. Attention : cauchemar.
Mon avis :
Pas facile d’enchainer une lecture après deux coups de cœur successifs et surtout après « La catabase ».
Dès le départ, nous savons que Mac Murphy n’est pas net puisque le récit se présente sous forme de rapports psychiatriques dans lesquels l’individu est invité à relater les événements qui se sont produits. Son récit n’est pas toujours clair car il lui arrive de s’emmêler dans les mots mais également dans l’histoire. Tout cela pourrait nous embrouiller mais ce n’est pas le cas et nous arrivons facilement à suivre l’histoire.
Le rythme est soutenu, violent et d’une certaine façon émouvant car on sent tout l’amour qu’il porte à sa fille et que le carnage qui l’a conduit dans ce lieu secret en résulte directement.
Tito Desforges sème les informations au compte goutte et sa façon de raconter l’histoire est déroutante au point où nous ne savons plus ce qui est vrai ou faux, ce qui relève de la réalité ou de l’esprit dément de Mac Murphy. Plus nous avançons dans l’histoire plus nous plongeons directement dans la tête de ce soldat. Au point de sombrer nous aussi dans la folie ?
J’ai cependant rapidement compris où voulait en venir l’auteur, ce qui a un peu plombé ma lecture. Et puis l’explication finale, que j’avais partiellement devinée, tient plutôt bien la route.
Une lecture déroutante en ce qui me concerne au point où je ne saurais pas dire si j’ai aimé ou pas. Là-dessus, je vous laisse vous faire votre propre avis…