« La passe-miroir : La tempête des échos » – Christelle Dabos

« La passe-miroir : La tempête des échos » – Christelle Dabos

Titre : La passe-miroir : la tempête des échos
Auteur : Christelle Dabos
Format : Numérique
Nombre de pages : 420
Editeur : Gallimard jeunesse
Dates de lecture : 12/12/2019 – 28/12/2019
Ressenti : déception, trop confus et complexe

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants : Babel, le Pôle, Anima… aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? Plus unis que jamais, Ophélie et Thorn s’engagent sur des chemins inconnus où les échos du passé et du présent les mèneront vers la clef de toutes les énigmes.

Mon avis :
Je ne dirais pas que j’attendais ce dernier tome avec impatience mais j’étais curieuse de savoir comment cette saga allait se terminer alors je n’ai pas attendu trop longtemps après la sortie du roman pour me plonger dedans.

J’espérais passer un bon moment comme avec les trois premiers tomes mais cela n’a pas été le cas. Cette lecture a été pénible et si je suis allée au bout, c’est uniquement parce que je voulais connaitre le dénouement et que je voulais des explications sur les échos, les ombres, les inversements et l’autre.

J’ai trouvé l’histoire trop complexe et confuse, j’ai régulièrement été perdue sans comprendre ce que je lisais, ce qui était irritant et n’aidait pas pour bien entrer dans l’histoire. De plus les chapitres sont longs et parfois je devais m’arrêter au milieu mais à sa reprise, il fallait que je revienne en arrière car tout était confus.

Les personnages secondaires m’ont manqué et lorsqu’ils apparaissent (je pense notamment à Victoire) on se demande quel est leur rôle, ce qu’ils apportent à l’histoire (toujours par rapport à Victoire). Ce tome est essentiellement centré sur les personnages d’Ophélie et d’Eulalie, les autres ne font que des apparitions.

Les « lapsus » m’ont exaspérée ainsi que les mots en anglais. A mes yeux, cela alourdit le texte et m’a gênée dans ma lecture (déjà que l’histoire en elle-même est pour le moins complexe, ajouter cela n’était pas nécessaire).

Bien sûr, l’auteure nous donne les réponses aux questions que l’on se pose mais je pense que pour tout saisir, il aurait fallu que je note dans un carnet les interrogations que j’avais et que je m’y réfère lorsqu’une explication était donnée.

J’ai terminé ma lecture avec un sentiment d’incompréhension, d’où ma déception.

Par contre, à la différence de nombreux lecteurs, je n’ai pas été déçue par la fin qui, d’après moi, s’inscrit bien dans la noirceur de ce tome. Et puis, c’est une fin ouverte alors on peut tout imaginer…

Si vous avez commencé la série, je ne peux que vous inviter à la terminer afin de vous forger votre propre opinion. A propos de ce 4ème tome j’ai lu des avis qui allaient dans le même sens que le mien et d’autres qui étaient très enthousiastes. Chaque lecteur étant différent, à vous de voir de quel côté la balance penchera.

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