Les livres et moi
Ce blog, qui n’a pas la vocation de devenir un blog littéraire, comporte de plus en plus souvent des billets sur mes lectures. Cela n’a pas pu vous échapper si vous le suivez régulièrement.
Aussi, aujourd’hui, je vais vous parler de mon amour pour les livres et la lecture.
Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé les livres. Toute petite déjà, je passais mon temps à lire. Je me souviens de soirées/nuits où je passais beaucoup de temps un livre à la main avant de dormir et où l’on ouvrait la porte de ma chambre pour me dire d’éteindre la lumière car il se faisait tard et que je ferais mieux de dormir sous peine d’être fatiguée le lendemain matin. Le mercredi matin et le week-end, j’étais réveillée tôt mais je me levais tard car je ne pouvais pas m’empêcher de lire avant de prendre mon petit-déjeuner.
Je pense que mon goût pour les livres et la lecture vient de mon papa. Je l’ai toujours vu avec une lecture en cours. Il n’a jamais pu commencer une journée sans avoir lu quelques pages même lorsqu’il travaillait très tôt (le moment que préfère mon père pour lire c’est le matin lorsque tout le monde est encore endormi – alors que pour moi c’est plutôt l’inverse, je préfère lire avant de dormir).
Lorsque l’on partait 3 semaines en vacances, on emmenait tous les deux un ou deux romans (ma maman préférant lire des magazines ou broder). Ils nous suivaient à la plage, on lisait le matin lorsque l’on profitait du soleil sur la terrasse, lors des journées pluvieuses on se réfugiait dans notre livre. Et parfois, nous étions obligés de faire de nouveaux achats car nous n’avions plus rien à lire.
J’ai lu une grande quantité de romans de la bibliothèque rose, puis verte et en grandissant, j’ai découvert Agatha Christie chez mes grands-parents et j’ai également commencé à m’intéresser à ce que mon père lisait. Rapidement, nous avons partagé nos lectures (nous aimons tous les deux les romans policiers, les thrillers, Stephen King et la série du Disque-Monde de Pratchett).
Lorsqu’un roman nous plait, nous le conseillons à l’autre et nous nous les échangeons, en général nous ne nous trompons pas. Il sait ce que j’aime et vice versa, ce qui est très pratique pour les cadeaux. 😉
Mon père m’a également appris à respecter les livres. Lui comme moi ne supportons pas d’abimer un livre : ne serait-ce que corner une page nous parait inimaginable. D’ailleurs j’ai une petite anecdote, mon papa utilise en tant que marque-page un dessin que je lui ai fait il y plus de vingt ans (en 1993 exactement, la date est inscrite dessus). Il représente un pommier (j’avais découpé la forme d’un arbre et ajouté des couleurs), je crois qu’il y tient comme à la prunelle de ses yeux et vous ne lui feriez changer de marque-page pour rien au monde !
Je serais bien incapable de vous dire combien de livres attendent d’être lus chez mes parents, les bibliothèques débordent et chez moi, c’est pareil. Je n’ai qu’une bibliothèque et j’entasse des romans un peu partout et les piles commencent à bien monter…
La liseuse est devenue une bénédiction pour moi car je n’ai plus à restreindre mes achats à cause d’un manque de place pour ranger les livres. Par contre, avec ce système, je ne peux plus les prêter à mon père (il n’a pas de liseuse et n’en veut pas car il n’est pas très à l’aise avec la technologie). Et ce qui est bien avec la liseuse, c’est que je peux garder les livres !
Voyez-vous, j’ai beaucoup de mal à me séparer de mes livres, je veux dire par là définitivement, ne parlons même pas des prêts, chose impossible pour moi mis à part à mes parents car ma hantise est de récupérer le livre abimé (voir plus haut le passage sur la page cornée) ou de ne pas le récupérer du tout.
Vous ne me verrez jamais mettre un livre à la poubelle, même si je l’ai détesté. Il n’y a pas de boite à livres dans ma commune mais il y en a une où habitent mes parents, alors ils se chargent d’y déposer les livres que nous ne souhaitons pas garder (ils évitent de trop regarder ce qu’il y a à disposition afin de ne pas en ramener).
Je n’ai pas d’abonnement à la bibliothèque parce que j’ai déjà bien assez à lire en stock comme ça. J’ai songé à m’y inscrire à un moment, et à l’époque j’y ai renoncé car les délais de lecture ne me convenaient pas (et puis la majorité des romans que j’aurais souhaité emprunter étaient tout le temps sortis).
Que m’apporte la lecture ?
Elle me permet de m’évader, de vivre des histoires, d’enrichir mon imagination, de décompresser après une journée difficile…
Un bon livre pour moi est un livre que je n’ai pas envie de refermer tant que je ne l’aurai pas terminé. Il doit m’accrocher très rapidement, être rythmé, vivant, passionnant. Je dois réussir à m’attacher aux personnages, à éprouver des sentiments pour eux (même si c’est de la haine). L’histoire doit être bien construite.
Lire pour moi, c’est prendre du bon temps (même s’il est vrai que certaines lectures sont éprouvantes, comme ce fut le cas avec « Les démoniaques », par exemple). Et si ce n’est pas le cas, je préfère passer mon chemin.
J’ai rarement abandonné une lecture. Je crois d’ailleurs que ce n’est arrivé que 3 fois (« Notre dame de Paris », « Les raisins de la colère » et plus récemment « Les proies »). Auparavant, je ne concevais pas l’idée même d’abandonner un livre parce qu’il ne me plaisait pas, cependant, ma pile à lire et mes envies de lecture sont tellement longues que dorénavant, je n’ai plus de scrupules, si je n’accroche pas, je préfère arrêter plutôt que de m’obstiner et ne pas apprécier ma lecture.
Depuis peu, il m’arrive de recevoir des livres des maisons d’édition. Je ne recherche pas spécialement les partenariats (sous-entendu que je ne contacte pas les éditeurs pour recevoir un roman), mais cela apporte quelque chose de nouveau, et, il faut bien le dire, d’excitant de recevoir un roman avant sa parution. Cependant, je préfère décliner un partenariat si je sais que je n’aurai pas le temps de lire et de rédiger ma chronique dans les délais impartis, même s’il m’arrive d’être déçue de devoir refuser une offre parce que le résumé du livre est vraiment tentant.
Ces partenariats m’ont permis de faire de très belles découvertes littéraires, parfois hors de ma zone de lecture habituelle.
Une dernière chose avant de conclure, je ne peux pas lire deux romans en même temps, c’est un peu comme lorsque je tricote, un seul projet à la fois. 😉
Voilà, si vous êtes allé au bout de ce long pavé, déjà je vous remercie et vous en savez un peu plus sur ma relation avec les livres. Entre eux et moi, c’est une jolie histoire, pleine de coups de cœur et si je le pouvais je passerais encore plus de temps en leur compagnie parce qu’il y a tant à découvrir qu’une seule vie n’y suffira jamais…
2 réflexions sur « Les livres et moi »
Bon dimanche 🙂
J’aime aussi beaucoup les livres. J’en achète des neufs ou des déjà lus (presque neufs) dans un magasin près de chez moi. Je me suis trouvé 2 biblio qui sont bien remplies et j’en ai ici et là. J’ai aussi beaucoup de difficultés à prêter. Sinon je leur dis que le livre doit revenir comme neuf 🙂
Je voyage en train pour le travail (presqu’une heure matin et soir) et je lis surtout à mon retour en fin de journée. Il m’arrive de m’asseoir avec une personne qui utilise une liseuse et elle me dit que c’est beaucoup moins pesant qu’un livre, mais non, je préfère l’odeur du livre.
Bonne lecture 🙂
Bonjour Gisèle,
Merci pour ton commentaire.
Le train est le moyen de transport idéal pour la lecture ! Il faut par contre réussir à se concentrer et faire abstraction de tous les bruits environnants (pour ma part, j’aime lire dans le calme).
Ah la fameuse opposition liseuse/livre papier 😉 J’aime les deux car j’apprécie le côté vraiment pratique de la liseuse mais j’aime également le toucher d’un livre papier qui reste quelque chose d’incomparable.
Bonnes lectures ! 🙂
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