« Texto » – Dmitry Glukhovsky
Titre : Texto
Auteur : Dmitry Glukhovsky
Format : Papier (épreuves non corrigées)
Nombre de pages : 395
Editeur : L’Atalante Editions
Dates de lecture : 26/12/2018 – 30/12/2018
Mon avis : 18/20
4ème de couverture/Résumé éditeur :
Il est des gens qui laissent une trace derrière eux, et il y a ceux dont il ne reste rien.
Le smartphone sait tout de nous : notre quotidien, nos vices, nos amours, nos espoirs, nos secrets inavouables. Mon smartphone est moi. Si quelqu’un s’en empare, il devient moi aux yeux de tous. Le temps que l’imposture soit découverte, il est trop tard. Pour tout le monde.
Haletant, sombre, émouvant et engagé, le nouveau roman d’un des prodiges de la nouvelle génération d’écrivains russes.
Mon avis :
J’ai reçu ce roman dans le cadre d’une opération club organisée par BePolar. Je les remercie ainsi que les éditions l’Atalante pour m’avoir fait découvrir ce petit bijou.
En recevant le mail envoyé par Sarah de BePolar, j’ai tout d’abord été attirée par la couverture dont je trouve le visuel très mystérieux, et puis j’ai lu le sujet du roman. L’ayant trouvé très prometteur, je me suis empressée de postuler étant donné que seulement 10 chanceux le recevraient.
Je ne pensais pas en faire partie et c’est avec grand plaisir que j’ai appris que j’avais été sélectionnée et que je recevrais mon exemplaire sous peu.
J’ai été surprise à sa réception car je ne m’attendais ni à ce que ce soit des épreuves non corrigées ni à ce que cela se présente sous ce format de feuillets reliés en mode paysage (c’est une première en ce qui me concerne). C’était un peu déstabilisant au début mais je m’y suis très vite habituée.
Je n’ai pas accroché tout de suite, j’ai eu besoin d’un petit temps d’adaptation que ce soit au niveau des noms (les noms russes sont difficiles à lire et à retenir) qu’en ce qui concerne l’histoire car je me demandais où cela allait me mener. Et puis tout à coup, j’ai été happée par l’histoire au point d’avoir du mal à lâcher le livre.
Je ne vais pas entrer dans les détails de l’intrigue car je trouve qu’il est difficile d’en parler sans trop en dévoiler alors je vais plutôt me centrer sur mon ressenti.
Pour faire court, on suit Ilya qui sort de prison. Les choses ne se déroulent pas comme il s’attendait et il tombe sur le policier à qui il doit son arrestation 7 ans plus tôt. Il le tue et s’empare de son smartphone. A partir de là, il va se faire passer pour cet homme à travers les messages envoyés via le smartphone.
Au fur et à mesure que j’avançais dans l’histoire, je ne me suis plus sentie comme une lectrice, j’étais à côté d’Ilya, à lire les textos par dessus son épaule. Je me suis prise au jeu de cette certaine forme de voyeurisme.
Je voulais en découvrir plus sur Khazine (le policier), sur ce qu’il était vraiment au-delà de ce qu’Ilya pouvait penser de lui.
Je voulais savoir comment Ilya allait sortir du pétrin dans lequel il s’était fourré parce que dans toute cette histoire, celui-ci joue avec le feu. Allait-il finir par se brûler ? Et si oui, jusqu’à quel point ?
J’ai souvent eu peur pour lui, j’avais envie de lui dire qu’il était (trop) imprudent, de couper le GPS, qu’il devait tout arrêter avant qu’il ne soit trop tard…
Cette histoire est vraiment prenante et différente de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent et c’est ce qui fait sa force. Dmitry Glukhosvky a su y mêler suspense et émotions, tout comme il a su titiller le côté voyeur qui sommeille en nous.
C’est vraiment une très belle surprise et même un coup de cœur inattendu en ce qui me concerne.