« Mör » – Johana Gustawsson

« Mör » – Johana Gustawsson

Titre : Mör
Auteur : Johana Gustawsson
Format : Numérique
Nombre de pages : 312
Editeur : Bragelonne
Dates de lecture : 19/07/2018 – 02/08/2018
Mon avis : 4/5

4ème de couverture/Résumé éditeur :

Mör : adj. fém. En suédois, signifie « tendre ». S’emploie pour parler de la viande.

Falkenberg, 16 juillet 2015. Sur les rives d’un lac, on retrouve le cadavre affreusement dépecé d’une femme. Ses seins, ses fesses, ses cuisses et ses hanches ont été amputés de plusieurs kilos de chair. Londres, le lendemain matin. La profileuse Emily Roy est appelée sur les lieux d’une disparition inquiétante : l’actrice Julianne Bell a été enlevée à l’aube, et ses chaussures ont été retrouvées à proximité de chez elle, emballées dans un sac de congélation. Ces deux crimes portent la signature de Richard Hemfield, le « tueur de Tower Hamlets », enfermé à perpétuité à l’hôpital psychiatrique de haute sécurité de Broadmoor. Dix ans plus tôt, il a été reconnu coupable du meurtre de six femmes et de celui de l’ancien compagnon de l’écrivaine Alexis Castells. Comment alors expliquer que ses crimes recommencent ?

Mon avis :

C’est un livre que j’avais dans ma liste d’envie (tant que j’y pense, la mettre dans un coin de ce blog pourrait être une bonne idée) et lorsqu’il a été dans une promotion du jour sur Amazon, j’ai sauté sur l’occasion. Petit aparté, si vous avez une Kindle je vous conseille de suivre « l’offre éclair sur Amazon », chaque jour, trois livres vous sont proposés à petit prix. Il y en a pour tous les goûts et même si vous ne ferez pas un achat quotidien, vous pourrez faire de très bonnes affaires de temps en temps (en 1 mois j’ai déjà économisé une petite dizaine d’euros sur l’ensemble des livres achetés). Fin de l’aparté, revenons maintenant au roman.

Je n’ai pas lu « Block 46 », le précédent roman de Johana Gustawsson (je l’ai acquis par la suite), je ne partais donc pas avec un risque de comparer les deux histoires ce qui aurait pu interférer dans ma lecture. Cependant, j’ai lu les critiques sur les blogs et instagram et elles étaient dans l’ensemble plutôt bonnes (si on omettait cette comparaison souvent établie entre les deux romans). De ce fait, j’avais peut-être inconsciemment une (trop ?) grande attente par rapport à cela. Résultat, je n’ai pas compris, au début, pourquoi un tel engouement pour ce livre et il m’a fallu attendre d’arriver pratiquement à la moitié du livre pour que les choses changent et vraiment accrocher !

Il faut savoir que le début est plutôt lent, cependant les éléments se mettent en place petit à petit et c’est comme si on était un poisson qu’un pêcheur est en train de titiller avec son ver au bout de l’hameçon. L’auteur nous appâte lentement pour mieux nous ferrer et croyez-moi, une fois que l’on est accroché, on ne lâche plus.

Les nombreux personnages, les époques différentes et les pays différents même à une même époque font qu’il est parfois difficile de s’y retrouver et j’ai été un peu perdue à plusieurs reprises, je pense que c’est en partie pour cela que j’ai rencontré quelques difficultés à entrer dans l’histoire. Il m’a vraiment fallu du temps pour prendre mes marques.

C’est une histoire à tiroirs avec deux histoires parallèles dont on se doute qu’elles vont se rejoindre à un moment donné. Celle se déroulant au XIXe siècle et mettant en scène Jack l’éventreur se montre, après coup, nécessaire pour comprendre l’origine du mal.

Il n’y a pas de scènes d’action mais des surprises bien pensées et bien placées qui nous maintiennent en alerte et nous orientent vers d’autres (fausses ?) pistes.

Les chapitres sont plutôt courts, cela permet d’avancer rapidement dans l’histoire ou plutôt les histoires.

Les chapitres avec Julianne font froid dans le dos de par ce qu’elle subit.

Je n’arrivais pas à lâcher le livre à la fin, lorsque l’on était tout près du dénouement. J’étais frustrée de devoir le refermer avant de connaitre le fin mot de l’histoire. Les révélations finales m’ont estomaquée parce que même si j’en avais deviné une petite partie, j’étais bien loin d’imaginer ce que je lisais. Je n’aurais jamais envisagé une fin pareille ! D’ailleurs, il m’a fallu quelques jours de recul pour m’installer derrière mon écran et écrire cette chronique. Complètement à chaud, cela aurait été impossible, d’ailleurs j’ai encore du mal à me remettre de l’effet de surprise monumental de ce final !

Pour m’en remettre, j’ai jeté mon dévolu sur quelque chose de plus léger pour ma prochaine lecture : Dewey de Vicki Myron.

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