Comment une machine peut changer votre vie de couturière
Aujourd’hui, je vais vous parler de ça :
de ce monstre qui fait souvent peur : la surjeteuse !
J’ai toujours entendu ma maman parler de surjeteuse, elle disait que si c’était moins cher et moins compliqué de s’en servir, elle en achèterait une.
Je me souviens de lui avoir offert un kit qui pouvait servir de surjeteuse. C’était un appareil qui s’adaptait sur la machine à coudre et permettait de surjeter à deux fils. Elle ne s’en est pas servie souvent mais il faut dire que ce n’était pas pratique du tout car il fallait à chaque fois passer beaucoup de temps à l’installer et que cela ne fonctionnait pas toujours très bien. L’idéal aurait été qu’elle ait une pièce où elle aurait pu laisser son matériel en place à longueur de temps.
Il y a quelques années de cela, lorsque je me suis mise à me coudre des vêtements, j’avais déjà envisagé d’acquérir une surjeteuse. Seulement, étant donné le prix de la bête et ne sachant pas si j’allais poursuivre ou non sur cette voie de la couture, je ne suis jamais allée plus loin que d’y penser.
Depuis que je me suis remise à la couture et à force de voir de jolies finitions sur instagram, j’ai décidé d’économiser pour m’en offrir une, ce qui est chose faite depuis quelques semaines (je dois dire merci à mon travail qui m’a permis – grâce à des heures de travail le dimanche – d’acquérir rapidement cette petite merveille).
Après avoir étudié plusieurs modèles de différentes marques, j’ai opté pour la Brother 4234D. J’ai choisi ce modèle car il me semblait simple d’utilisation (et d’enfilage) et qu’il permettait de faire pas mal de choses. J’aurais pu opter pour le modèle inférieur mais tant qu’à faire, autant prendre quelque chose qui ait plus d’options dès maintenant plutôt que de regretter plus tard parce que l’on aura voulu économiser un peu (ce n’est pas investissement que l’on peut se permettre sans bien réfléchir avant).
A son arrivée, elle m’a un peu effrayée, elle semblait plus impressionnante que ce que j’avais pu voir sur les photos. Elle était déjà pré-enfilée, ce qui m’a permis de me familiariser avec la « bête », d’enfiler mes cônes avec la technique des noeuds et de faire des tests avant de sauter dans le grand bain et de tout désenfiler pour ré-enfiler avec de nouveaux fils. Cela dit, les explications au moyen de couleurs sont très claires et pour peu que l’on prenne son temps, elle est simple à enfiler.
J’ai fait mes premiers essais sur des chutes de tissus et je dois dire que la vitesse de couture de la machine est impressionnante, tout comme les déchets que l’on récolte au fur et à mesure de la couture. Je peux vous assurer que je passe un coup de pinceau dès que j’ai terminé de m’en servir afin de ne pas accumuler tout cela dans les différentes parties, ce qui risquerait d’engendrer un mauvais fonctionnement.
La machine est bien plus silencieuse que ce à quoi je m’attendais ce qui est bien agréable, par contre, elle pèse son poids ! La housse n’étant pas bien épaisse (et en plastique), je la recouvre de la housse « chat » que ma mère avait fait pour sa machine à coudre, au moins, elle est bien mieux protégée (et cela évite qu’Altheia ne vienne mâchouiller le plastique).
J’ai donc fait des tests sur différents tissus (liberty, coton et jersey) et avec deux types de fils différents (tous deux en polyester mais l’un de marque et l’autre acheté sur le marché).
Pas si mal pour un début, non ?
Et j’ai même eu l’occasion de tester le surfilage sur une courbe sur ma dernière robe.
Et là, je peux vous dire que je ne regrette absolument pas mon achat car les finitions n’ont vraiment rien à voir avec ce que je faisais jusqu’ici que ce soit au point zig-zag ou au point surjet de la machine à coudre. Vraiment, cette machine est en train de changer ma vie de couturière 🙂
Je termine en vous montrant côte à côte les deux machines qui sont actuellement mes meilleures amies (et ce pour longtemps je l’espère). 😉